L’épiderme au teint noir, matin froid d’hiver
Visage blanc, Soulage passe dans la rue.
Rêve, utopie, réalité !
Pré-ado, deux livres vulgarisateurs,
L’un sur le cinéma, ces techniques, trucages, etc.
L’autre part dans la galaxie
À la rencontre des planètes,
Y compris Pluton à l’époque.
Vénus, sororité de la Terre avec sa masse d’eau
Mars… elle m’interpelle
Présenté comme notre jumelle, habitable…
Je ne rêve pas, je lis, et des illustrations à l’appui…
Un homme en costume cravate,
Le visage portant un masque à gaz !
C’était comme cela que Mars semblait habitable…
Depuis, beaucoup de chemins parcourus pourfendant cette vision.
Pourtant un frisson d’une possible colonisation de la planète rouge
Ne semble pas si utopique que cela…
Le cinq décembre, au soir, la nuit déjà bien installée
J’admire le ciel pur, simplement pollué par la luminosité de la ville
Orion est presque au-dessus de la tête, vers le zénith Mars brille
Dans son habit orangé…
Instant cosmique d’évasion…
Ai-je rêvé les yeux ouverts,
C’est la période des fêtes,
Saint-Nicolas, tient c’est son jour,
Noël approche…
Lundi cinq décembre au matin,
Il faut libérer le parc de stationnement !
Il reste quatre, cinq véhicules,
Une femme surveille, veille au respect des consignes de non-stationnement.
Le soir, après avoir contemplé le ciel,
Je passe à l’Ouest… en cuisine et là…
Un camion occupe la zone de stationnement
Avec comme complice, un camping-car bariolé et une caravane !
Dans la pénombre de la nuit sur la bâche du camion
« La fabrique des petites utopies »
Compagnie de théâtre indiscipliné…
Toute la journée de mardi a été consacrée au montage de ce théâtre ambulant.
La froidure de ce début de mois
Jette sur les routes de l’aventure humaine
Toute son énergie
Pour vivre les rêves
Utopies d’un monde réaliste.
B.Cauvin©06/12/2022