mardi 10 juillet 2018

Colombine et Mars






Colombine et Mars

La ville est encore en sommeil,
Colombine sort du bain et s’éveille,
Le ciel est encore étoilé,
Et commence à se dévoiler.

L’azur n’a pas encore envahi la vue,
Dans le rideau noir il est bien vu,
Mars, l’abricot de nos nuits,
Son armure d’or et de cuivre luit.

Le guerrier fait face à Colombine, elle grandit,
Robe d’argent de son dernier quartier au ventre arrondit,
Uranus est entre les deux, invisible et timide,
Dans le théâtre au décor limpide,
Se joue une pièce des dieux éternels,
Et pierrot n’a d’yeux que pour sa belle.

Les Dieux debout sur le char dans la course de la voie lactée,
Immense hippodrome Maximus dans l’univers crée.

B.Cauvin©10/07/2018
Ciel à 4h30 ce matin.

samedi 7 juillet 2018

Panen et circenses...






Panen et circenses, 
Plaudite, cives.

Et Lugdunum retrouve la paix,
En attendant la prochaine rencontre,
Duel fratricide où chacun apprécie l’autre,
Dans l’arène la crainte est grande, gardons le fair-play,
La coupe choisira son hôte sans qu’elle se vautre,
Comme souvent, elle le démontre.

Présage, on le verra, mais le feu céleste lui,
Râ s’en donne à son cœur réjoui.

B.Cauvin©07/07/2018


mercredi 4 juillet 2018

Les Dieux!






C’est un jeudi soir de la fin juin, 
Jupiter trônait au cœur de la nuit céleste,
À sa droite, Saturne jetait son œil sur Colombine,
Qui se cachait derrière la cheminée de l’immeuble,
En exposant un halo nuageux, poussières célestes,
À sa gauche, l’étoile du berger,
La déesse Vénus allait au couchant,
Déjà à l’horizon Ouest Nord, Mercure s’évanouissait,
Alors que Mars, en son Est, comme un guerrier,
Ne tarderait pas à surgir.
 Les Dieux et Déesses de l’Olympe montrent éternellement,
Leurs existences dans la voie céleste.


En ce début de juillet, c’est une réalité en cette nuit,
Passage d’un jour à l’autre tuant l’ennui,
Une fête comme jamais et dans la durée,
Dans un ciel à l’épaisse purée,
Feu d’artifice, roulement de tambour,
Danse de l’éléphant aux pas lourds,
Personne pour demander à ces voisins bruyants,
De se calmer et d’être moins brillants,
À force de beuverie, il faut éliminer,
Les arrosoirs en action dans cette nuit illuminée,
Souffrance rénale, éjection de cailloux blancs,
Avec l’inondation liquide de tous, restant en plan,
Pour eux la fête est belle,
Alors que recommence cette ritournelle,
Dans l’après-midi d’un début de juillet,
Un peu las, mais point encore se ferment les guillemets.

B.Cauvin©03/07/2018







mardi 3 juillet 2018

Les dés sont jetés






Les dés sont jetés, et palpitait son cœur,
L’aventure commence de bonne heure,
La route n’était pas encore un jour salvateur,
Dans ses heures matinales à l’automne ses couleurs.
Partir, où ? Le sait-il, il est dans sa douleur,
Va, roule, la voie le porte dans cette pâle lueur,
Est horizon au visage timide, sa rougeur,
Défilé de paysage dans sa rigueur,
Automne de couleurs bleutées et chamarrées, la vigueur,
Beauté de la campagne aux chemins déserteurs,
Plaines et collines enchevêtrées, l’art entremetteur,
Les fumées, blanches ou grises, s’élèvent de l’âtre dans un regard charmeur,
Serpent s’évaporant dans les hauteurs,
Parfum du chêne ou du châtaignier répondant à ses clameurs,
Craquement du feu, symphonie pour un peu de chaleur,
Défilent les souvenirs, défilent les heures,
Demain, il sera ailleurs.

Bernard Cauvin©28/01/2018