lundi 29 octobre 2012

A l'ombre !



A l'ombre !

A l'ombre de l'arbre qui s'effeuille sous les caresses du vent,
Se repose la biche et son faon,
L'oeil en éveil, l'ouïe attentive au moindre craquement,
La saison n'est pas propice à l'épanouissement,
Combien même le soir le cerf brame,
Le jour elle craint le drame.

A l'ombre de l'arbre qui s'effeuille sous les caresses du vent,
Passe sur l'onde calme de la rivière, des chalands,
Tiré par de majestueux attelages,
Sur le chemin de halage.

A l'ombre de l'arbre qui s'effeuille sous les caresses du vent,
Dernières douceurs de l'automne nous enlaçants,
Nos coeurs unis dans l'expression de nos baisers,
Paroles loin du charnel biaisées,
Sur son écorce ils seront gravés, entrelacés,
Immortel amour ici laissé.

A l'ombre de l'arbre qui s'effeuille sous les caresses du vent,
Consécration de l'automne en ses tourments,
L'herbe haute danse comme demoiselle frivole,
Narguée par la feuille qui s'envole,
Concert lugubre de l'oiseau au noir plumage,
Dans la plaine sous la brume marquant son âge.

A l'ombre de l'arbre qui s'effeuille sous les caresses du vent,
La nature étale son visage troublant,
La vigne rouge et or,
Perd ses grappes d'or,
Le raisin est pressé, son sang fera le millésime,
Plus tard ravissement de nos abîmes,
Automne au mille fruits,
Et saveurs de la terre nue s'enfui.

A l'ombre de l'arbre qui s'effeuille,
Ses robes au vent qui les accueil.

Covix-lyon©25/10/2012  

jeudi 25 octobre 2012

  

Ciel

Tu te pares
Du rouge comme phare
Sur tes joues
Se répandant
Comme le houx
Éclatant

Tu t'étires
Déchires
Languissant aux vents
Te poussant doucement

Tu prends ton temps
Nous narguant
De tes rougeurs
Donnent de la couleur
Lentement
Au couchant



covix-lyon©24/03/2009

Ivresse d'amour


Ivresse de l’amour



Vivre en noir et blanc

A t’attendre

En de grande réflexion
T’as silhouette dans cet écran
Ce fait entendre
Ton amour est ma raison
Pour m’emporter
Donner la force de s’aimer
En nos corps enlacés
Ce miroir traversé
Par l’ivresse bousculée
Vers l’Eden emmené



Covix-lyon@11/06/2009





mardi 23 octobre 2012

La fin des couleurs





La fin des couleurs




         


Gris, noir, vert,ocre,marron, couleur de sol Gris, très noir au loin le ciel s'assombrit, déjà le haut et le bas ne font plus qu'un quelque chose tombe, ce n'est pas de l'eau, non pas la pluie maintenant, c'est froid, ne fait pas de bruit du moins ne l'entendons nous pas, son parfum nous avait alerté auparavant, comme du coton s'arrachant des branches de leurs arbrisseaux ça vole dans la bise, l' horizon ce rapproche de nous, le rideau blanc s'épaissi, la couleur du sol comme les cheveux de nos anciens blanchi, les cristaux fondent dans la main, le gris de la cour n'est plus le noir ce grisâtre, le marron disparaît et l'ocre aussi, le vert du pré petit à petit s'éclipse pour faire place au manteau blanc, les arbres nus revêtent ce vêtements qui les protégera, la porte s'ouvre, viens n'attrape pas froid me dit une voix douce et ferme à la foi, je m'exécute et me colle à la fenêtre, le ciel, la terre ne fond plus qu'un comme deux corps enlacés, la rêverie m'emporte je ne sais où, la première neige me prend par la main et m'accompagne gambadant dans les vallons, sur les collines, le crissement des pas dans la cour me réveil, c'est le père Noël qui viens nous voire, le général hiver est là ma bonne dame dit il en entrant et raclant ses sabots, et je reparti à combattre les flocons ennemis, puis je fit la paix, le soir venue plus de vert, de gris, noir,ocre et marron tout était blanc sol, ciel, la nuit arriva même le noir du ciel ne l'était plus avec son rideau neigeux qui continuai à descendre, une soupe, la brique enveloppée dans le journal je la glisse entre les draps, met mes habits de nuit et me voilà parti dans les nuages, le matin il neigeait encore, moins fort que la veille, je pris vite un bol de chocolat chaud un bout de pain que je trempait dedans puis sortit dehors et courrai après les flocons, cette farandole finissante me mis à faire des boules de neige, je les collaient les unes aux autres, les roula, fit un gros tas lui donnant la forme d'un corps, lui mis un balai dans les bras, un béret sur la tête, des gros cailloux pour les yeux, une carotte pour le nez, une serpillière en guise d'écharpe, des petits cailloux pour faire une bouche souriante, cela me pris la demi matinée, rentre tu vas avoir froid, l'oeuvre terminée je me mis à l'abri prêt du feu dans la cheminée, le manteau blanc continuai de tomber et je me réchauffai, avec des idées pour voyager . 

Covix-lyon© 2009