La route est dégagée, elle s’enfonce vers la plaine et glisse lentement en direction de Vienne. Ils croiseront de nombreux migrants escortés d’uniformes et de juristes qui leur délivreront les terres à travailler. Ils croiseront aussi quelques belles filles à la poitrine généreuses, au corps charnus, se laissant à remonter robes ou tabliers permettant à nos jeunes amis de continuer une chevauchée fantastique, loin de celle chaotique parcourue durant la journée. C’est ainsi, que doucement, gentiment, surement, ils arrivèrent dans la capitale Autrichienne.
Installé dans une hostellerie non loin du palais Hofburg, ils sont au cœur de la ville dont ils peuvent voir encore les stigmates du siège Ottoman au siècle dernier. Leur première visite sera pour l’église St-Pierre dont la construction de style Baroque a été effectuée sur le socle de son ancêtre fondée en l’an huit cent par Charlemagne. Elle subira moult transformation, c’est à Gabriel Montani, architecte italien, que l’on doit les plans de l’actuel édifice, modifié par la suite par Johann Lucas Von Hildebrandt, elle sera achevé en 1722, sa forme ovale rappelle la croix grecque lui donnant cette originalité. Elle abrite des chefs d’œuvres dont une sculpture de Lorenzo Mattielli, le martyre de St-Jean faite en 1729. Devant toute cette richesse, ils resteront en béatitude. Immanquablement leurs pas les mèneront à la cathédrale Saint-Etienne où repose les viscères des Habsbourg. La construction de ce monument religieux demandera 126 années de savoir faire dans le plus pur style gothique. Elle subira de nombreux outrages dont un incendie qui la fera s’agrandir, pire encore peu avant son achèvement son bombardement par les Ottomans en 1575. Flanquée de deux petites tours sur son portail et de grande flèche en font son originalité. Proche du palis de la Hofburg, l’église des Capucins, consacrée en 1632, est le lieu où les Habsbourg reposent dans la crypte sur décision de Ferdinand II d’Autriche.
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