Monte dans l’azur le chant mélodieux du violon, harmonie joyeuse, douce, amoureuse, enchanteresse, ligne de paresse, voyage infatigable des notes qui s’échappent de l’âme instrumentale, rieuses, pleureuses, danseuses.
C’est un soir d’hiver, pas encore en sa nuitée ; toits enneigés, sol blanc immaculé, une impasse dans la ville, d’une villa s’envolent cette musique si raffinée.
Ciel brumeux aussi loin de la clarté d’un été. Ne pas distinguer dans cette épaisseur nuageuse bien basse les monuments éclairés.
Seul, à l’étrange musique langoureuse se faufilent les voiles des fantômes sur les murs des immeubles. Ombres lumineuses que le regard caresse comme elles déposant leurs corps sur la pierre, le béton de ces habitations, défilement en couple, voile marine, mousseline dans les rues de la ville, passent les automobiles, étranges voyageurs des temps modernes.
Égarement musical en fin d’hiver, égarement de l’esprit au soir d’un printemps bousculant la morne saison, légèrement en avance sur sa prévision.
Rire frais d’Eole chassant les nuages comme ces notes sortant de la partition pour s’évader par la fenêtre ouverte, douceur retrouvée.
Covix-lyon©15/03/2015
Bonjour Bernard
RépondreSupprimerLes saisons changent
La mélodie qui accompagne reste suspendue dans l'air
Et dans son sillage nous on profite
Douce journée
Frieda
Bonsoir Frieda,
RépondreSupprimerMerci de la visite et du commentaire, je suis largement en retard pour te répondre.
Les saisons changent, nous avec suivons le rythme qu'elles nous donnent, pour ne pas dire, imposent.
Bonne soirée
Bises