Les larmes
des nuées sont assez étranges,
Elles
tombent en désordre, rien ne les dérange,
Grosses ou
petites,
Ses gouttes
crépitent.
Le fond de
la toile est gris noir,
Il met en
valeur les couleurs ensoleillées,
Des murs,
enluminure du grimoir’,
Contraste
émerveillé.
Il pleut
il pleut des lettres,
Un jeu,
consonne, voyelle, consonne, consonne, voyelle…
Un peu,
c’est le connaître,
Sur l’écran
aux multiples rouges, elles se font belles,
Il pleut
des lettres,
Giboulée de
Mars.
Mois des
poètes, elles s’y prêtent,
Sur les
tuiles, point-elles ne s’éparsent,
Elles ont
un sens, en se posant l’une après l’autre,
Un sens
aussi ancien que l’épeautre.
Sans
quitter l’oral,
Elles
deviennent verbales,
Elles
donnent un sens philosophique aux maux,
En immortel
mot,
C’est un
déluge de grêle,
Vives
frappes de la machine à écrire,
Pour eux le
papier n’est point frêle,
À haute
voix pour les lire.
Au début,
on décortique de, A à Zed !
Et on
écoute Zebda !
Jouer aux
scrabbles et aimer le Zed,
Joyeux oc,
oïl, oui ou da !
Le chat,
sur le vasistas, ne dit mot,
En
regardant passer l’hélico,
Il ne s’est
pas trompé d’oiseau,
Il bondit
en en voyant passer un beau.
Il pleut
des lettres, des mots,
Des mots de
la vie,
Des mots de
l’envie,
À chasser
les maux,
Ceux de
l’ennui,
Ceux de la
vie !
Giboulée,
averse, pluie fine ou crachin,
Les lettres
prennent place dans ce machin !
Qui guide
le stylo sur le cahier,
Ou le
cliquetis du clavier,
La magie
des mots,
Que l’on
aime voire se rependre sur les lignes,
Cabalistiques
sur la portée, ce sont encore des mots !
Ceux que la
musique affine.
Aimer la
pluie, terrestre nourricière,
Aimer celle
des lettres comme une sorcière,
Battre les
lettres, comme le forgeron le fer,
Bâtirent,
faire, défaire et refaire,
Pas de braise,
si ce n’est celle de l’amour,
Déclamé au
long des jours.
Élever la
vie, coucher la mort,
Au long de
l’ennui, le sort,
Sur le
tableau noir,
Elles s’accrochent
comme la neige,
Lumineuses
de toutes les couleurs, même le beige,
Guirlandes
scintillantes du soir.
Becqué de l’amour
du couple gris marron,
Ode, parade
du pigeon en rond,
Les
lettres, mots de février, mois de Valentin,
Roucoulement
au matin,
Il pleut
il pleut des lettres,
À la vie sa
raison d’être.
Bernard-Cauvin©
01/02/2016
Il pleut , et les voyous, les voyelles et les consonnes qui sonnent à ta porte apprécient ces mots là !! En écoutant Zebda de A à Zed (ou à Led... Zeppelin. Joli texte Bernard !!
RépondreSupprimerEn ce moment mon esprit poétique est au repos ou alors complètement confus.
RépondreSupprimerGros bisous
Et le soleil reviendra ..c'est certain !!
RépondreSupprimerBonnes fêtes de Pâques
RépondreSupprimerGros bisous
Bon week end Bertrand !
RépondreSupprimerPardon , Bernard !! A bientôt !
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