Te voilà, novembre,
Avec tes certitudes à ne pas fendre.
Tu oscilles entre reprendre l’été
Ou les pieds dans l’automne, t’engager.
À l’aube de l’été de la Saint-Martin
Rendre les honneurs pour ceux tombés un matin !
Gloire des marchands de canons,
Gloire encore présente dans nos horizons.
Quand va-t-on, un jour, les mettre au pilori
Afin qu’ils souffrent comme ceux qu’ils ont pétris.
Le monde n’est pas sage, il continue sa folie
L’Homme, cet animal qui ne mérite pas sa majuscule
Avec toutes ses atteintes malpolies
Le monde animal ne tue pas par plaisir, ni pour le pécule,
Seul l’homme a ce don de barbarie
Insulter, broyer, tuer parce que l’autre ne lui plait pas,
Sa couleur, un regard, son genre, sa religion ou pas
Nous vivons dans la même prairie,
La cultiver, la préserver pour mieux la partager
La seule « guerre » qui peut être engager.
Ne suivons, plus, pas, nos prophètes
Ses corbeaux qu’entre eux ce fête
Ne les laissons pas dévorer nos têtes.
Marchons fier de nos êtres,
la tête haute
sur cette terre village, dont nous sommes les hôtes
jouissons des saveurs de baies sauvages
que chaque jour soit une fête avec ses bons usages
Les troupeaux sèment leurs excréments pour enrichir la nature,
Semons notre intelligence, notre amour dans les pâtures.
Aimons, chantons, louons la vie
Le seul combat qui fait envie.
B-Cauvin@09/11/2018