lundi 12 novembre 2018

En attendant la fin du monde

 




                         

 

Te voilà, novembre, 

Avec tes certitudes à ne pas fendre.

Tu oscilles entre reprendre l’été

Ou les pieds dans l’automne, t’engager.

À l’aube de l’été de la Saint-Martin

Rendre les honneurs pour ceux tombés un matin !

Gloire des marchands de canons,

Gloire encore présente dans nos horizons.

Quand va-t-on, un jour, les mettre au pilori

Afin qu’ils souffrent comme ceux qu’ils ont pétris.

Le monde n’est pas sage, il continue sa folie

L’Homme, cet animal qui ne mérite pas sa majuscule

Avec toutes ses atteintes malpolies

Le monde animal ne tue pas par plaisir, ni pour le pécule,

Seul l’homme a ce don de barbarie

Insulter, broyer, tuer parce que l’autre ne lui plait pas,

Sa couleur, un regard, son genre, sa religion ou pas

Nous vivons dans la même prairie,

La cultiver, la préserver pour mieux la partager

La seule « guerre » qui peut être engager.

Ne suivons, plus, pas, nos prophètes

Ses corbeaux qu’entre eux ce fête

Ne les laissons pas dévorer nos têtes.

Marchons fier de nos êtres,

la tête haute

sur cette terre village, dont nous sommes  les hôtes

jouissons des saveurs de baies sauvages

que chaque jour soit une fête avec ses bons usages

Les troupeaux sèment leurs excréments pour enrichir la nature,

Semons notre intelligence, notre amour dans les pâtures.

Aimons, chantons, louons la vie

Le seul combat qui fait envie.


B-Cauvin@09/11/2018







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