Marcher les pieds nus sur cette terre nourricière. Contact de l’être tétant le mamelon de cette mère. Marcher et être en osmose avec les éléments, transcendance des énergies dans le corps. Marcher, lentement afin de puiser avec les pieds nous transmettant au regard le bien-être qui nous enrobe.
Aimer la beauté, la force de l’arbre qui s’érige au plus dans le monde de la vie atmosphérique. S’émerveiller au ras du sol de la mousse en fusion corporelle dans son univers. Baillé devant l’éclosion d’une fleur ouvrant son gynécée a l’insecte fécondateur. Le même qui jouit des étamines offertes…
Gestation par autrui de la nature à moins qu’il ne soit question de procréation « marietale » assistée…
Imaginaire du regard des pas sur ce monde en mouvement. Absurde dame nature; nature absurde de l’homme dans son évolution dominatrice.
Marcher sur l’onde, abreuvoir de son corps. Évoluer sur l’écume de sa vie en tombant dans le vide interstellaire où il marche dans son vide en apesanteur. Il lui faudrait des semelles de plomb pour s’accrocher à la matière noire de l’univers. Scaphandrier de l’espace ! division micro d’une tête d’épingle, poussière cosmique, balloté au cœur de la ceinture de Kuiper et au-delà de la frontière galactique de la voie lactée.
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