mardi 14 novembre 2023

MIGRATIONS




Migrations…


Tout n’est que migration, 

Celle des Hommes fuyant les catastrophes

Fuyant l’imposture des conquérants

Auteurs de désordre, et de désolation.

Fuyant les tourments de dame nature, 

Tourments naturels ou propres à l’Homme

Ils fuient, migrent vers un monde plus conciliant.


Dérèglement qu’ils disent,

Dérèglement qu’ils disent… et….

Résistance du pognon, de l’avidité, de la cupidité…

Ils pensent, ils disent et…

Se contredisent.

Cela peut attendre…

Quand la touche finale arrivera,

Ils pleureront de leur incompétence,

Et, englouti avec elle…

Migration éternelle.



Migration,

Aussi loin que l’humanité existe, 

Elle n’a fait que migrer.

Les emplumés, les félins, les rampants, tous les autres,

Ils ont migré partout,

D’Est en Ouest, du Sud vers le Nord et vice-versa.

L’Homme, animal mammifère, bipède, plantigrade, omnivore, etc.

Il n’échappe pas à la règle.

D’abord curieux, il explore son environnement,

L’homme debout, il se meut

Pour mieux surveiller l’immensité qui l’entoure,

Pour s’aventurer dans ces territoires inconnus, il explore.

Il migre, au grès des chasses, des saisons…

Profitant des changements climatiques du grand désert, 

Il bougeait, commerçait, chassait…

Aller plus loin,

Quitter la terre d’Afrique et conquérir le monde, 

Nous sommes des enfants de migrants.


Hirondelles, Martinets, Cigognes, Canards, oies, etc. 

Migrent en aller et retour, suivant les saisons,

Le monde animal migre…

Quitte son nid, explore, se nourrit, s’accoupler,

Parfois, souvent, il revient nicher et donner la vie.


La grue, ce grand échassier s’en va en terre lointaine

Vers le Nord, pour féconder et revient vers l’Afrique du Nord, 

Avec les changements climatiques, elle s’installe en Espagne

Niche en France pour passer l’hiver.

Tout n’est que migration.

La grue avec son grand corps d’acier,

Quitte son nid, pour une autre vie « humaine »


Mer, nuage, pluie, neige, torrent fleuve, mer.

Cycle de la vie… migration permanente.

Rester attaché, comme un prisonnier, en se disant libre…

Dans son pré carré. 

N’est pas la vie de l’Homme,

Il marche sur la Terre, 

Il l’a parcours, la foule, l’explore, avant qu’on l’enterre.

Il l’aime encore plus que le prisonnier du pré carré.

Il aime la vie, il aime le monde, il bouge, 

Par goût, par obligation, il bouge.

Il migre en permanence, 

La terre n’a pas de frontière

Même la barrière Céleste est grande ouverte

Gaïa y évolue en grande migration

Tout est migration.

Émigrons de nos têtes…

Tout est migration.

B.Cauvin-14 novembre 2023 


















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