mardi 23 octobre 2012

La fin des couleurs





La fin des couleurs




         


Gris, noir, vert,ocre,marron, couleur de sol Gris, très noir au loin le ciel s'assombrit, déjà le haut et le bas ne font plus qu'un quelque chose tombe, ce n'est pas de l'eau, non pas la pluie maintenant, c'est froid, ne fait pas de bruit du moins ne l'entendons nous pas, son parfum nous avait alerté auparavant, comme du coton s'arrachant des branches de leurs arbrisseaux ça vole dans la bise, l' horizon ce rapproche de nous, le rideau blanc s'épaissi, la couleur du sol comme les cheveux de nos anciens blanchi, les cristaux fondent dans la main, le gris de la cour n'est plus le noir ce grisâtre, le marron disparaît et l'ocre aussi, le vert du pré petit à petit s'éclipse pour faire place au manteau blanc, les arbres nus revêtent ce vêtements qui les protégera, la porte s'ouvre, viens n'attrape pas froid me dit une voix douce et ferme à la foi, je m'exécute et me colle à la fenêtre, le ciel, la terre ne fond plus qu'un comme deux corps enlacés, la rêverie m'emporte je ne sais où, la première neige me prend par la main et m'accompagne gambadant dans les vallons, sur les collines, le crissement des pas dans la cour me réveil, c'est le père Noël qui viens nous voire, le général hiver est là ma bonne dame dit il en entrant et raclant ses sabots, et je reparti à combattre les flocons ennemis, puis je fit la paix, le soir venue plus de vert, de gris, noir,ocre et marron tout était blanc sol, ciel, la nuit arriva même le noir du ciel ne l'était plus avec son rideau neigeux qui continuai à descendre, une soupe, la brique enveloppée dans le journal je la glisse entre les draps, met mes habits de nuit et me voilà parti dans les nuages, le matin il neigeait encore, moins fort que la veille, je pris vite un bol de chocolat chaud un bout de pain que je trempait dedans puis sortit dehors et courrai après les flocons, cette farandole finissante me mis à faire des boules de neige, je les collaient les unes aux autres, les roula, fit un gros tas lui donnant la forme d'un corps, lui mis un balai dans les bras, un béret sur la tête, des gros cailloux pour les yeux, une carotte pour le nez, une serpillière en guise d'écharpe, des petits cailloux pour faire une bouche souriante, cela me pris la demi matinée, rentre tu vas avoir froid, l'oeuvre terminée je me mis à l'abri prêt du feu dans la cheminée, le manteau blanc continuai de tomber et je me réchauffai, avec des idées pour voyager . 

Covix-lyon© 2009






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