Folie !
Dans le brouillard d’un matin d’automne,
La ville s’éveille à son destin.
S’étire et s’enfuie la nuit,
Pénombre au petit jour,
Les corbeaux noirs cassent l’ennui,
Premier bonjour !
Les derniers jours d’automne,
S’accrochent aux frimas d’hiver,
Givre du nord hémisphère,
Qui point nous étonne.
L’homme atteint de folie,
Pauvre terre qu’on spolie.
La fin du monde met sa croix sur nos portes,
Des enfants assassinés au nom de Dieu,
Obscure FASCISME se transporte,
Assassin à l’esprit calomnieux.
Monde étrange à l’orée d’une pose,
Vers l’au-delà se métamorphose,
Vent de folie agitant la planète,
Pour l’obscure fait place nette.
Viendra le jour où ces bras armés, se prenant pour des ennoyés des Dieux,
Répondrons de leurs actes ignominieux,
Leurs âmes rejetées de l’Eden,
Errerons à l’infini trainant leur haine !
Les Hommes aspirent à vivre dans la tranquillité,
Les enfants d’apprendrent en toute sérénité,
Levé des glaives armes de la ruine,
La sagesse qu’on assassine.
Qui sème le vent, récolte la tempête,
L’adage tombera sur les têtes.
Les Hommes au cœur noir,
Leurs âmes pourrissant au crachoir.
Le premier jour de l’hiver est trompeur,
Soleil accompagné de la bise,
L’Affronter ne fait pas peur,
Le fils du vent déclame « Qu’on se le dise »
Sourire au bonheur sur cette terre,
Et vomir sur ceux qui en font un enfer !
Covix-lyon©18-21/12/2014