Le temps des uns, le temps des autres,
Le temps qui passe,
Le temps de l’azur ou des nuées,
Qu’importe le sens, il marque son temps.
le temps du chaland,
Celui de la trotteuse,
Elle a fait plusieurs fois le tour du cadran,
Pendant qu’il joue sur le fleuve, la flâneuse !
Celui de l’enfant,
Alter égo du chaland,
Celui de l’adulte vit comme la trotteuse,
Sont temps est cavaleuses !
Courir, marcher, flâner pas à trois temps,
Dans la valse aussi, différence de temps,
Musette ou classique, rapide, lent,
Mais toujours la mesure à trois temps.
Les pas des petits vieux pas très sûr,
Leur temps plus lent qu’un fleuve généreux,
Poser leur séant sur un banc à contempler le ciel gris azur,
Comme dans leur regard généreux.
Le temps de la nuit s’émerveille,
Aux lueurs de la ville en sommeil,
Pas si sage qu’elle en a l’air,
Dans sa vie nocturne, amour et compère,
le temps au petit matin qui s’éveil,
Dès l’aube le bruissement d’une agitation en devenir,
Des persiennes qui s’ouvrent au petit jour,
Laissant entrer les lueurs du soleil,
Ou abriter les heures d’une débauche fatiguée.
Le temps du coq perché sur l’échelle,
Chantant fièrement la venue d’une journée nouvelle,
Au loin s’entend le tocsin, le temps d’un long sommeil,
Meuglement des jeunes ovins,
De concert dans la chambre du bambin,
Temps de la vie qui s’éveille.
S’écoule lentement le sablier liquide d ‘une rivière,
Délicatesse aux couples d’anciens qui se promènent sur ses rives,
Délicatesse aux amoureux sur le vert de ses prairies où elle dérive,
Glisse le temps sur le sentier abandonné,
Glisse la vie dans cette randonnée,
Sensualité, légèreté du vol de la libellule,
Du chant de l’oiseau dans les haies,
Du bruissement des branches aux souffles d’Eole,
Du baiser retenu des amants,
Du rire d’un jeu des enfants,
Du coup de balai poussant l’eau d’une rigole,
Du bébé prenant au sein, le lait,
Du poète au clair de lune, affabule.
Déraison du temps,
Soleil, pluie, neige ou vent,
Laboureur au champ,
Du coq, son chant,
Déraison du temps,
Au barde son chant,
A l’amour le touchant,
Infini, le mille temps.
Passe le temps, du chaland à la trotteuse,
Il joue dans les doigts de la fileuse.
Covix-lyon©21-23/01/2015
bravo Covix - j'ai coché passionnant !!
RépondreSupprimertout est si bien dit !!
trop beau !!
C'est magnifique
RépondreSupprimerA bientôt