Dérèglement, ou pas !
Dans la nuit de mes pas,
Au tout petit matin, encore enseveli du rideau noir,
Sur le rebord de la fenêtre,
Ou pignon de l’ossature,
Ils roucoulent,
Ils roucoulent,
Oh !, ce n’est pas de jeunes voisins !
Non !, ni le sursaut d’anciens,
Vu l’heure !
Des volatiles que rien ne fait peur,
Les soleils artificiels les poussent à l’amour,
Devant Valentin à quelques jours,
Ils roucoulent, ils s’envolent, convolent !
L’aiguille prend une nouvelle heure,
Au petit jour pas encore ses lueurs,
Grincements, raclements, ronflements,
Pas ceux des voisins !
Pas même le chauffage s’enflamment,
Trop tôt, aussi, pour emballer les résidus magasins !
Sa frotte, sa râle, cogne !
Voitures, spectacles, parfum et tout le reste culbutés au sol,
Monsieur l’afficheur nettoie son support,
Remplacer la brosse à colle par la raclette son sport,
La pub dans sa désolation gît au sol !
Dans la nuit de mes pas,
Encerclé, coule la vie, son compas.
Covix-lyon©12/02/2015
C'est superbe et puis le compas en titre moi je lis
RépondreSupprimerA bientôt
Bonsoir Christian,
RépondreSupprimerje n'en doute pas, c'est même pratiquement indispensable.
Un clin d'oeil.
Bonne soirée
@mitié