Elle passe dans sa tenue blanche,
Sous l’ombrelle arc-en-ciel,
Elle passe, ses pas chantent,
Sous l’essorage des nuées noires,
C’était dimanche,
Début mars,
La mousseline noire laisse tomber,
Ses larmes sur le bitume, les balcons,
Le tissu se déchire,
La couleur azur glisse entre les mailles,
C’est un lundi,
Deuxième jour de mars,
Le Dieu solaire réchauffe les âmes,
Assèche les rues,
Donne de l’amour aux rames,
Laissant les corps nus,
Passage hésitant,
L’hiver s’enfuyant, résistant,
Le printemps sonne timidement l’olifant,
A la porte, frappant,
C’est l’entre deux,
Mars nous met en jeu,
Soupirs, coups de dés, poker menteur,
Chaque jour résonne son heure,
Encore des gelées,
Tombent les giboulées,
Manteau pour se réchauffer,
Et parapluie pour se protéger,
Elle passe dans son ciré blanc,
Sous la mousseline noire.
Covix-lyon©02/03/2015
Bonjour Bernard
RépondreSupprimerTu me fais aimer cette atmosphère de fin de saison
et de naissance de Mars sous ton ciel
J'aime le contexte quand on a un parapluie
Je suis fan
Bisous et douce soirée
Frieda
Bonjour Frieda,
SupprimerUne giboulée ouvrit le plumier, le soleil y berça sa douceur.
Bonne fin de semaine
Bises
Une jolie façon de parler de mars. J'aime beaucoup.
RépondreSupprimerBonne journée
Bisous
Bonjour Violette,
RépondreSupprimerMerci du passage et d'apprécier.
L'ouvrage Les fantômes de la rivière qui sera édité chez Edilivre, je suis en train d'en relire le deuxième B A T, lundi je posterai les corrections, il y en a encore, j'espère que cela sera les dernières…lol
Pour la couverture, je valide.
Bonne fin de semaine
Bises