Colombine et Mars
La ville est encore en sommeil,
Colombine sort du bain et s’éveille,
Le ciel est encore étoilé,
Et commence à se dévoiler.
L’azur n’a pas encore envahi la vue,
Dans le rideau noir il est bien vu,
Mars, l’abricot de nos nuits,
Son armure d’or et de cuivre luit.
Le guerrier fait face à Colombine, elle grandit,
Robe d’argent de son dernier quartier au ventre arrondit,
Uranus est entre les deux, invisible et timide,
Dans le théâtre au décor limpide,
Se joue une pièce des dieux éternels,
Et pierrot n’a d’yeux que pour sa belle.
Les Dieux debout sur le char dans la course de la voie lactée,
Immense hippodrome Maximus dans l’univers crée.
B.Cauvin©10/07/2018
Ciel à 4h30 ce matin.
Jolie parabole cosmique comme je les aime...
RépondreSupprimer¸¸.•*¨*• ☆
Très agréab le à lire. Bonne journée
RépondreSupprimer