Mais avant, passer par Udine, franchir le col arrivé à Villach, première ville escale Autrichienne, remonter vers Leoben, Wiener Neustadt et la capitale qu’il fallait découvrir. Le voyage est plutôt long, les routes sinueuses et boueuses. Le passage du col s’avéra épique, la montée semblait des plus dangereuses et bien des frayeurs s’emparèrent d’eux. Ils sortirent du carrosse pour marcher à ses côtés. Les ravins les
« effrayaient » un peu, les perturbaient, les chevaux aussi bien équipés d’œillères. Peu avant l’arrivée au col où la route s’élargie, pour une raison inconnue, les chevaux s’emballèrent, il n’y eu pas de panique, mais une certaine peur marqua l’instant. Benoît n’écoutant que son courage, son instinct, courra pour remonter vers la tête du train, il réussi à sauter sur le dos d’un cheval, Malvoisin tirait sur les rênes pour maîtriser l’attelage, des militaires en poste virent cette embardée arrivant vers eux, certains d’entre eux se portèrent au devant des chevaux et participèrent à l’apaisement de la chevauchée endiablée. Le carrosse mis à l’arrêt, Benoît tapota le cou de l’animal qu’il avait enfourché et en descendit. Il s’en était fallut de peu que disparaissent dans une chute vertigineuse tout espoir de finir le grand tour, carrosse réduit en miette, les chevaux et Malvoisin, entre autre, aller s’envoler vers le monde des étoiles. Une fois les équidés à l’arrêt total, calmé, il fut décider de faire une pause avant d’entamer la descente. Pause obligatoire, mais aussi forcée par les évènements, elle sera d’une heure, ce qui modifie légèrement l’emploi du temps, bien qu’il ne soit qu’approximatif, il faut compter sur des aléas comme celui là et la descente se semble pas de tout repos. Durant ce temps, des douaniers s’occupaient des formalités, de contrôle de routine, rien qui les intéresse pour un quelconque trafic, contrôle qui semble inutile car la contrebande ne semble pas passer par le passage officiel, mais ne sait on jamais, quelques audacieux !
Benoît retrouvait sa sérénité, pas de suiveurs aux lames acérées qui auraient pu le transformer en nourriture pour la faune maritime dans un des canaux de la Cité Vénitienne. Heureusement il ne s’aventura jamais seul dans les ruelles ou en navigation sur les canaux cela le sauva s’en doute, bien que les plus sournois ne s’encombraient pas de scrupules et éliminer les accompagnateurs ne les auraient pas dérangé.
L’aventure reprend, s’annonce, après un replat la descente vers la plaine, la vallée qui les mènera à Vienne. La voie est caillouteuse, bien damée, bordée de la muraille et des ravins que forme cette tranchée dans la montagne, un ancien chemin de mulet qui avec les efforts des hommes au travers des siècles, devient cette route reliant les hommes, facilitant leur déplacement. Les lacets en font le charme et la rendent moins difficile que cela semblait au départ. La pente est moins raide et ces boucles fréquentes en adoucies la déclivité.
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