VOYAGEUR
LA DOUCEUR DE LA BISE CARESSAIT LES VISAGES,
LE SOLEIL TIMIDEMENT PERCAIT LA BRUME MATINALE,
LES VOILES GONLÉES,
LE NAVIRE QUITTAIT DOUCEMENT LE PORT,
LA MER DESSINAIT DES MOUTONS BLANC,
ILS VENAIENT PATURER SUR LA PLAGE REMPLIE D’ALGUES
PETIT À PETIT LES VOILES DISPARAISSAIENT ENTRE CIEL ET MER
EN PARTANCE POUR DES CONTRÉES LOINTAINES
AUX NOMS FAISANT RÊVER PETITS ET GRANDS
LONG VOYAGE OU S’ÉGRAINE LE TEMPS DU SABLIER
ÉOLE, DANS SA GÉNÉREUSITÉ LES EMPORTAIT AU LOIN
POSÉIDON DANS MANSUETUDE LES ACCOMPAGNA
NAÎADES, DAUPHIN LES GUIDA
DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’HORIZON
PEUT DE CHOSE SAVONT
LOIN TRÈS LOIN
LA TERRE GRONDE
SOUS NOS PAS TREMBLE,
UNE ÉPAISSE FUMÉE ENVAHIE LE CIEL
NAVIRE MÉTALIQUE S’ÉTIRE
SE SOULÈVE DANS UN BRASIER
ASPIRÉ PAR L’AZUR
VAISSEAU À FIER ALLURE
AU LOIN DISPARAISSANT
VERS DES CONTRÉES AU NOM RÊVEUR
DES PAS SUR LA LUNE
UN JOURS MARS TU SAURA
DESTIN DE VOYAGEUR
VERS DES MONDES INCONUS
DESTIN DE VOYAGEUR
NOUVEAU MONDE VENU
COVIX-LYON
11/02/2009
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