jeudi 17 septembre 2015

fin d'été, où le combat des Dieux!

La gomme et le crayon!


I

En cette période de la rentrée, 
Lyon avec son crayon dans le cartable, 
S’adjoint la gomme,
La rédaction peut commencer, 
Nous sommes, en outils, parés,
Nostradamus l’avait chanté, 
Henri V y serait couronné,
En cette ville au cours d’éléments déchaînés.

  II

Les dernières secondes d’une journée d’été,
Attendent sagement le printemps de l’hiver,
Les roses éclatantes de septembre,
Eblouissent nos regards de leurs beautés,
Glisse sur les âmes le souffle d’Éole,
Le vert tendre laisse sa place aux couleurs de l’automne,
Voler ce temps précieux aux jours qui s’enfuient,
Conte de la dernière pétale d’une rose attendant la bise qui l’emportera,
Les feuilles sèchent viennent embrasser le sol qu’elles fertiliseront,
Le rire du col-vert invite à l’insouciance,
Malgré ce monde en souffrance,
Les roses de septembre délivrent leurs humeurs,
Dégustation olfactive oh ! combien charmeur,
Laisser les pas vibrer au balancier du temps qui passe,
Au dernières secondes d’une journée d’été

       III
Dans le ciel bleu du matin,
Passent les colonnes de moutons blancs en transhumance,
Balade douce et calme au très haut,
Dans l’inférieur, agités les gros nuages sombres, 
Pressés par la rage d’un vent exacerbé, 
Les arbres plient, secoués, hurlent à la pitié, 
S’annonce une journée que l’Homme ne peut maîtriser.

IV
Les Dieux s’étaient donnés rendez-vous dans un combat céleste,
Il se déroule sur cette terre, en couloir rhodanien, 
Celui des vents opposés à celui des cours d’eau,
Le Rhône portait des vagues, l’empêchant de poursuivre son écoulement vers le sud,
Formation de remous vaseux, troublant sa verte transparence,
 Rageur, Éole faisait voler les chiffres des notes dans sa portée géante, 
Rejoint par les marques du consommable,
Faux oiseaux affolés au-dessus des toits, 
Arbres étêtés, des troncs brisés, laissant un pieu planté au sol, 
Branches arrachées jonchant le bitume, 
Déjà l’automne et son lot de feuilles mortes, tel Hermès, 
Nous avait envoyé un signal en début de septembre, 
Sous le sigle d’Henri, les éléments se guerroyaient, 
Sécurité oblige, parcs de la Tête d’Or et de Gerland fermés aux promeneurs, 
De ce capharnaüm au chant guerriers célestes, 
Suit les pleurs des nuées, 
Ces larmes lavaient le désastre d’un combat, 
Comme les corbeaux dans la morne plaine,
Premier jour d’automne en cette fin d’été, 
Victoire à la Pyrrhus pour une paix retrouvée, 
Râ dans sa générosité en ce début d’après-midi,
Vient assécher les stigmates d’un monde agité.

Bernard cauvin©08/09/2015 -17/09/2015



1 commentaire:

  1. Waouh ! Les tornades d'hier t'inspirent !!!! Eole s'est arrêté de souffler, il en a craché ses dents, hier !!
    J'aime bien l'image de la gomme et du crayon ! je n'avais pas encore fait le rapprochement ! C'est bien vu.
    Soleil et presque chaud à c'heure !
    Amicalement !

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