SI
Si je voyais l’ombre de ton corps, par la main la prendrai ; la caresserai, de milliers de baisers la couvrirai.
Si je voyais l’ombre de ton corps, tout deux marcherons dans la plaine. Les oiseaux chanteraient pour nous. Nous traverserons les villes et les villages où les places seraient pleines d’enfants faisant des rondes autour de nous, irons sur l’océan d’où des poissons d’argent dans notre embarcation sauteraient, les flots nous mèneraient vers l‘embouchure d’un fleuve que nous remonterons vers sa source, nous abreuvera. Courant de crêtes en crêtes sur la montagne, l’orage nous surprenant, à l’abri d’un refuge, près d’un feu de bois, allongés sur une peau de mouton que sa douceur nous mélangera.
Je ne vois pas l’ombre de ton corps, rien qu’un rêve !
Le vent ouvrant la porte, m’apparaissant, tu me dis,
Je vois ton corps, par la main je te prends, te caresse…………
Bernard Cauvin
Mai 1979
tu as conservé tes poèmes de cette date-
RépondreSupprimerbravo Covix !!
En effet l'un des rares ayant échappé à la destruction.
SupprimerBises