mardi 30 septembre 2014

va




Va

   
Marchant sur la corde funambule
Pas à pas tu déambules
De longs ravins
Sur chaque côté du chemin
Dans l’un tu tombes dans l’excessif extase
Où tu te prélasses
Ne laissant point de place à d’autres amours
Que celle de ta cour
Dans l’autre tu tombes dans un monde de bas fonds
Où point ne vient la lumière
Tu succombes à la misère
D’un monde sans horizon
Navigant dans l’océan du néant
L’enfer comme néant
Deux solitudes
Deux béatitudes
Aux parois desquelles
Tu essaies de te hisser
Hors d’elles
A t’accrocher, sur le fil remonter
L’horizon s’éclairci
Soleil de la vie
Vers elle tu marches
Sur un fil qui s’épaissi
Ton cœur aux autres se lâche
Ton amour grandi
Vas avance de ce pas assuré
Dans un monde azuré
Par tes mains bâtis
Par tes rêves réussis
Par ta joie de vivre partagé
De ton cœur aimé
Vas, au-delà des coteaux
Au-delà des mers
Dans de grands vaisseaux
Parcours l’univers
Sois l’apôtre de la paix
Des amours
Qu’à jamais
Rime avec toujours

Covix-lyon©21/02/2009


2 commentaires:

  1. un joli poème de février !! grrr fait froid ce mois !!
    et tu penses aux amours au coin du feu alors-

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  2. Bonsoir Lady,

    C'est une possibilité, dans un chalet en montagne…
    Bonne soirée
    bises

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