SOUS LA GRANDE ARCHE
SOUS LA GRANDE ARCHE BLEUTÉE
MAIN DANS LA MAIN
MÉLANGEANT NOS PAS AUX AUTRES SUR LA PAVÉ
COMME DES SPORTIFS OCCUPENT LE TERRAIN
SOIRÉE AUPRES DE TOI À ÉCOUTER LA MUSIQUE
DANDINOLANT LE CORPS SUR LES GRADINS ANTIQUE
SON ÉTRANGE QUI TRANSPORTE VERS LES CIMES
BALANCEMENT DU DOS RESSEMBLANT À UN COUREUR EN DANSEUSE
SUPPORTÉ PAR LES NOTES QUI JOUENT ET S'ANIMENT
COURANT VERS LA VICTOIRE HEUREUSE.
SOUS LA GRANDE ARCHE ENFLAMMÉE
LE VISAGE EMPOURPRÉ
GRONDE AU LOIN L'ORAGE LENTEMENT S'ACHEMINE
DU BLEUTÉ AU ROUGEOYANT FINI EN NOIRCEUR
TOUT DEVIENT COMME UN TUNNEL DE MINE
LES MAISONS EN SONT LES PAROIS OÙ BRILLENT LES LUEURS
FUSION DE LA NUIT ET DU JOUR
COMME DEUX CORPS EN AMOUR.
PASSANT AU PAS PRESSÉ, ATTRAPE LE HEURTOIR
COGNE POUR UN ABRI QUI LE SAUVE DU LAVOIR!
COMME UN SÉSAME
LA PORTE CHARITABLE EST OUVERTE PAR UNE BELLE ÂME
PASSANT, POUR UN INSTANT, PRESSÉ
ABRITÉ, SÈCHÉ, RECONFORTÉ....
SOUS LA GRANDE ARCHE NOIR
PASSE LE CORTÈGE D'ÉCLAIR
GRONDEMENT DE TÔLE AU LAMINOIR
ENTRE CIEL ET TERRE
SOUS LA GRANDE ARCHE BLEUTÉE
VISAGES EMPOURPRÉS
SOUS LA GRANDE ARCHE ENFLAMMÉE
LENTEMENT CHAVIRÉS.
Covix-lyon©22/07/2010
très joli poème !!
RépondreSupprimerj'ai apprécié !! bravo !
Bonsoir Lady,
SupprimerMerci de la visite, inspiré par une soirée aux nuits de Fourvière!
Bises