lundi 27 février 2017

Un jour d'ivers!...2

Bercy dans les années 60.

 Il n’est pas question de l’annuler. À cette époque-là, il n’y avait pas de téléphone mobile et le fixe était un produit de luxe qui ne trônait pas dans tous les appartements. Il y avait bien les cabines téléphoniques au coin des rues ou arrêt des bus, celles des bistrots aussi sans oublier les bureaux de poste. Dans ces conditions, il ne semble pas possible de décommander la rencontre.
Il faut marcher, entendre le crissement des pas dans la neige, éviter de glisser, il n’y a pas grand monde pour vous porter secours avec cette tempête de neige. Le visage fouetté par le vent et griffé par les flocons de neige. Tout un art d’équilibriste dans la ville.
  Un sourire arrive, entendre les grelots de chevaux tirant une troïka, c’est un tour que nous fait l’ambiance, l’humeur du moment qui envahit l’esprit. Le son des balalaïkas arrive dans les tympans, craindre un instant de folie, puis non, d’instinct lever la tête en direction de la musique ; un pan de fenêtre ouvert, un pré ado regarde la rue, se dit qu’il aimerait jouer avec les flocons, un regard émerveillé et mélancolique à la fois. La musique s’arrête, la fenêtre se referme.
 Continuer la marche ; prendre le métropolitain pour arriver au rendez-vous.
  Sortir de l’espace souterrain, de nouveau affronter les éléments. S’amuser du crissement des pas dans la neige, il est difficile de longer son chemin, la chaussée ne fait qu’une, plus de trottoirs, de voie pour les autos, elles ne passent plus depuis bien longtemps.

 Enfin, retrouver une forme de haie, de barrière avec les monticules des autos ensevelies sous la neige.

B.cauvin@26/02/2017

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