Bercy dans les années 60. |
Il
n’est pas question de l’annuler. À cette époque-là, il n’y avait pas de
téléphone mobile et le fixe était un produit de luxe qui ne trônait pas dans
tous les appartements. Il y avait bien les cabines téléphoniques au coin des
rues ou arrêt des bus, celles des bistrots aussi sans oublier les bureaux de
poste. Dans ces conditions, il ne semble pas possible de décommander la
rencontre.
Il faut marcher, entendre le crissement des pas
dans la neige, éviter de glisser, il n’y a pas grand monde pour vous porter
secours avec cette tempête de neige. Le visage fouetté par le vent et griffé
par les flocons de neige. Tout un art d’équilibriste dans la ville.
Un
sourire arrive, entendre les grelots de chevaux tirant une troïka, c’est un
tour que nous fait l’ambiance, l’humeur du moment qui envahit l’esprit. Le son
des balalaïkas arrive dans les tympans, craindre un instant de folie, puis non,
d’instinct lever la tête en direction de la musique ; un pan de fenêtre
ouvert, un pré ado regarde la rue, se dit qu’il aimerait jouer avec les
flocons, un regard émerveillé et mélancolique à la fois. La musique s’arrête,
la fenêtre se referme.
Continuer la marche ; prendre le métropolitain pour
arriver au rendez-vous.
Sortir
de l’espace souterrain, de nouveau affronter les éléments. S’amuser du
crissement des pas dans la neige, il est difficile de longer son chemin, la
chaussée ne fait qu’une, plus de trottoirs, de voie pour les autos, elles ne
passent plus depuis bien longtemps.
Enfin, retrouver une forme de haie, de barrière avec les
monticules des autos ensevelies sous la neige.
B.cauvin@26/02/2017
B.cauvin@26/02/2017
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