Un matin de mai
Ce matin, comme les autres, pas de réveil
Mais la nature, en ce jeudi de l’ascension,
Fais des siennes avec un lever du jour en chanson,
Maître corbeau croasse à qui mieux mieux, fin du sommeil.
Il est encore trop tôt pour entamer la journée,
Aussi je reprends quelques pages sur la commune,
Non ! pas celles des historiens, qui complètent les leçons inachevées,
De l’école, mais la voir par le prisme des écrivains au cœur de la commune.
C’est un regard différent, à chaud dans les échanges épistolaires
Où dans des publications, gazettes de l’époque,
IL y a son romantisme révolutionnaire !
Ou une hargne loufoque.
Mais je suis distrait par les volatiles,
Jouant dans ce monde qui s’éparpille.
Un univers plein de bougeotte
« Je quitte le chéneau pour un rebord de cheminée. Un autre délaisse l’antenne de télévision pour le faîte d’un toit. Un pigeon plonge vers le sol en quête des détritus laissés par les alloufs de la nuit ! C’est un ballet incessant, il donne le vertige. Plus hauts dans le gris du ciel, des points noirs, plus ou moins gros suivant l’altitude, font la chasse aux insectes. Les moineaux piaillent et comme les pigeons, ils se font la cour… Les emplumés ne se préoccupent pas des gestes barrières et ils semblent nous défier en épiant nos vies encadrées… »
Laissons le temps s’écouler comme l’onde de pure de la rivière dans la douceur d’un paysage Toscan…
B .Cauvin©13/05/2021>