Elle fait partie de la vie,
C’est même un acte de cette comédie.
La mort, comme son homonyme,
Ne manque pas de mordant,
Elle se veut anonyme,
Tout en claironnant…
J’arrive ! sans prévenir !
Elle nous frappe de son sceau,
Que l’on soit laid ou beau.
Vieux ou jeune,
Gourmand ou en jeûne.
Alerte ou handicapé,
Elle sait à quelle porte frappée.
Mais c’est sournois,
Quand elle est programmée
Pour des âmes enrégimentées,
Assassinat d’État,
De politique, de religion,
Abattoir en « mission »
Mascarade d’honneur pour ces combats,
L’histoire en millénaire, la glorifie,
Contemporaine, elle nous horrifie.
L’injuste, programmée d’État, point nous console,
La juste mort de la vie nous désole.
La nature sait nous parler d’elle,
Dans sa nécessité, elle la trouve belle.
Ce n’est point qu’on l’aime,
Mais parfois elle est marraine
D’un mal que l’on traine,
Tout son dilemme.
Triste mort dans le ventre de la vie,
Triste mort à quelques jours de vie.
Tristesse dans sa jeunesse
En pleine allégresse.
Tristesse dans la forcer de l’âge,
La mort aime son étalage.
Elle aime la faiblesse
En emportant la vieillesse.
L’aède envoyait ses héros embarquer sur le Styx
Visiter les âmes errantes au royaume d’Hadès,
Avant de tomber sous les armes d’Ares,
Et de garder des reliques dans l’onyx.
Tu es la représentation de cette comédie,
Mort ! serais-tu l’âme de la vie ?
B. Cauvin©13/03/2021
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