L’horloge du temps pose ses marques sur la vie,
Marqué au fer rouge, la trace de nos envies.
Celle maladroite de nos premiers pas,
Inquiétude et joie des parents, début du compas !
Cahin-caha, cheminement branlant des jambes fragiles,
Joie d’un esprit d’autonomie encore fragile.
Premier tracé de la circonvolution de l’être,
Pas à droite, à gauche, devant, l’ombre du peut-être !
Protégé, encadré, guidé par des mains protectrices,
Comme César, marcher sur la via pédestre, gloire motrice.
L’esprit libre, marcher, courir, ode à l’autonomie,
Avant, qu’un jour devenir une momie.
Fin du voyage dans son immobilisme,
Entre deux, acquérir le savoir, transmettre sans impérialisme !
Chaque pas apporte la connaissance,
Découvre la science, travail sa conscience.
Nos vies se découpent en ère d’histoire,
L’embryon en est la préhistoire.
Découvrir le monde, premier pas, porte de l’Odyssée,
Tromper les écueils de la jeunesse, évitant de s’écuisser !
Découvrir la vie, la sienne dans la puberté,
Nébuleuse du corps que l’on a masturbé, révolté !
Ouvrir les portes de sa sexualité,
Époque Renaissance dans sa beauté !
Guerre en dentelle, sa dualité,
Romantisme des âmes, l’enfanté !
Du printemps, en parent son été,
Ouverture à l’automne, à la couleur enchanté’,
La circonvolution trouve sa boucle en hiver blanchi,
Chaque heure de la vie, nous enrichit.
Encadré, protégé, guidé par des mains protectrices,
Dans le périmètre de l’enfance, son artifice !
Derniers pas, maladroits, branlants,
Cheminement comme un enfant vacillant !
B.Cauvin © 23/05/2015
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire