mardi 3 juillet 2018

Les dés sont jetés






Les dés sont jetés, et palpitait son cœur,
L’aventure commence de bonne heure,
La route n’était pas encore un jour salvateur,
Dans ses heures matinales à l’automne ses couleurs.
Partir, où ? Le sait-il, il est dans sa douleur,
Va, roule, la voie le porte dans cette pâle lueur,
Est horizon au visage timide, sa rougeur,
Défilé de paysage dans sa rigueur,
Automne de couleurs bleutées et chamarrées, la vigueur,
Beauté de la campagne aux chemins déserteurs,
Plaines et collines enchevêtrées, l’art entremetteur,
Les fumées, blanches ou grises, s’élèvent de l’âtre dans un regard charmeur,
Serpent s’évaporant dans les hauteurs,
Parfum du chêne ou du châtaignier répondant à ses clameurs,
Craquement du feu, symphonie pour un peu de chaleur,
Défilent les souvenirs, défilent les heures,
Demain, il sera ailleurs.

Bernard Cauvin©28/01/2018

1 commentaire: