dimanche 11 juillet 2021

En attendant la fin du monde... Juillet 2021-2




  Marcher les pieds nus sur cette terre nourricière. Contact de l’être tétant le mamelon de cette mère. Marcher et être en osmose avec les éléments, transcendance des énergies dans le corps. Marcher, lentement afin de puiser avec les pieds nous transmettant au regard le bien-être qui nous enrobe.

 Aimer la beauté, la force de l’arbre qui s’érige au plus dans le monde de la vie atmosphérique. S’émerveiller au ras du sol de la mousse en fusion corporelle dans son univers. Baillé devant l’éclosion d’une fleur ouvrant son gynécée a l’insecte fécondateur. Le même qui jouit des étamines offertes…

   Gestation par autrui de la nature à moins qu’il ne soit question de procréation « marietale » assistée…

   Imaginaire du regard des pas sur ce monde en mouvement. Absurde dame nature; nature absurde de l’homme dans son évolution dominatrice.

  Marcher sur l’onde, abreuvoir de son corps. Évoluer sur l’écume de sa vie en tombant dans le vide interstellaire où il marche dans son vide en apesanteur. Il lui faudrait des semelles de plomb pour s’accrocher à la matière noire de l’univers. Scaphandrier de l’espace ! division micro d’une tête d’épingle, poussière cosmique, balloté au cœur de la ceinture de Kuiper et au-delà de la frontière galactique de la voie lactée. 

A suivre...

vendredi 9 juillet 2021

en attendant la fin du monde... Juillet 2021

    



Vole jusqu’au soleil

Avec le chant des tourterelles

Tourterelles sacrées dans l’âme du ciel

Dépasse-toi, élève-toi, sans briser, brûler tes ailes.

Ailes qui t’emporteront au-delà des cimes montagneuses

Pour que rayonnent toutes les années heureuses

Va, vivre loin de ton ombre

Et ne regarde pas en arrière

Le passé entraine l’âme vers le sombre

La route devant toi est ta lumière

Que tes pas glissent sur l’onde bleu-vert à l’écume de la vie

Ivresse des jours heureux avec mille parfums fleuris

Bois chaque goutte de la sève que donne l’arbre de la vie

Butine, comme l’abeille, l’amour dans ses perles à l’envi

Donner, recevoir les feuilles de l’amour à l’infini

Chanter, de l’aube au crépuscule, l’hymne des saisons

Jouir, dans le noir de la nuit, des corps dans la déraison…

Emportés sur les flots dans des terres inconnues

Enrobé de pétales et de saveurs, composition symphonique continue

Éclats d’atome de l’univers en fusion, pulsion des âmes vagabondes

Grève éternelle du temps, dévoré par l’ogre Cronos,

Son oubli hors des frontières d’Abydos…

Où le voyage dans l’interstellaire abonde

Nuage galactique sur la centrifugeuse du trou noir vers un autre monde

Particules régénérées que l’aube inonde…

B.Cauvin@05/07/2021


vendredi 14 mai 2021

En attendant la fin du monde... Mai 2021-2

   



Un matin de mai


Ce matin, comme les autres, pas de réveil

Mais la nature, en ce jeudi de l’ascension,

Fais des siennes avec un lever du jour en chanson,

Maître corbeau croasse à qui mieux mieux, fin du sommeil.


Il est encore trop tôt pour entamer la journée,

Aussi je reprends quelques pages sur la commune,

Non ! pas celles des historiens, qui complètent les leçons inachevées,

De l’école, mais la voir par le prisme des écrivains au cœur de la commune.


C’est un regard différent, à chaud dans les échanges épistolaires

Où dans des publications, gazettes de l’époque,

IL y a son romantisme révolutionnaire !

Ou une hargne loufoque.


Mais je suis distrait par les volatiles,

Jouant dans ce monde qui s’éparpille.

Un univers plein de bougeotte

« Je quitte le chéneau pour un rebord de cheminée. Un autre délaisse l’antenne de télévision pour le faîte d’un toit. Un pigeon plonge vers le sol en quête des détritus laissés par les alloufs de la nuit ! C’est un ballet incessant, il donne le vertige. Plus hauts dans le gris du ciel, des points noirs, plus ou moins gros suivant l’altitude, font la chasse aux insectes. Les moineaux piaillent et comme les pigeons, ils se font la cour… Les emplumés ne se préoccupent pas des gestes barrières et ils semblent nous défier en épiant nos vies encadrées… »

 Laissons le temps s’écouler comme l’onde de pure de la rivière dans la douceur d’un paysage Toscan…

B .Cauvin©13/05/2021>


samedi 8 mai 2021

En attendant la fin du monde... Mai 2021

   



Trois étourneaux, 

Un chardonneret,

Une mésange bleue,

Une fauvette,

Une grive ,

Un merle,

Deux moineaux,

Un pic-vert,

Un gâteau de semoule !


L’inventaire à la Prévert !


Le gâteau de semoule, c’était un test pour ce dessert, que nous avions dégusté dans sa moitié. L’autre partie s’éparpilla plus ou moins grossièrement sur la pelouse du jardin…


   Un étourneau arriva au matin, puis un autre et un troisième !

 Méfiance dans l’attitude de ces volatiles. Le plus hardi, regarda vers la cuisine, se rapprocha doucement, à pas de loup ! et d’un coup de bec, vif mais prudent, il picora le gâteau. Puis il s’enhardit et les deux autres ne semblent pas s’en préoccuper… Les moineaux, n’avaient pas de scrupules pour entreprendre une dégustation… Le merle, le chardonneret, la fauvette et la mésange sont allés directement au menu, pas le temps de lire la carte du jour…

   Plus tard, les trois étourneaux ; dont un au bec jaune les autres sont gris ; passent à l’offensive sur cette proie, une aubaine pour eux. Mais aussi, ils se chamaillent pour le partage sur la même part… Un merle se mêle à l’intrigue, le chardonneret et la fauvette aussi. Finalement tout ce petit monde s’envole après quelques coups de bec. Seul le merle s’empare d’un morceau et va se cacher au pied des hortensias. Le pic-vert, juste de passage, se contentera de picorer la pelouse à la recherche de quelques fourmis…

B.Cauvin©15/03/2021







vendredi 7 mai 2021

En attendant la fin du monde... mai 2021

  




Elle fait partie de la vie, 

C’est même un acte de cette comédie.

La mort, comme son homonyme,

Ne manque pas de mordant, 

Elle se veut anonyme, 

Tout en claironnant…

J’arrive ! sans prévenir !

Elle nous frappe de son sceau,

Que l’on soit laid ou beau.

Vieux ou jeune,

Gourmand ou en jeûne.

Alerte ou handicapé,

Elle sait à quelle porte frappée.

Mais c’est sournois, 

Quand elle est programmée

Pour des âmes enrégimentées, 

Assassinat d’État,

De politique, de religion, 

Abattoir en « mission »

Mascarade d’honneur pour ces combats,

L’histoire en millénaire, la glorifie,

Contemporaine, elle nous horrifie.

L’injuste, programmée d’État, point nous console,

La juste mort de la vie nous désole.


La nature sait nous parler d’elle,

Dans sa nécessité, elle la trouve belle.

Ce n’est point qu’on l’aime,

Mais parfois elle est marraine

D’un mal que l’on traine,

Tout son dilemme.

Triste mort dans le ventre de la vie,

Triste mort à quelques jours de vie.

Tristesse dans sa jeunesse

En pleine allégresse.

Tristesse dans la forcer de l’âge,

La mort aime son étalage.

Elle aime la faiblesse

En emportant la vieillesse.

L’aède envoyait ses héros embarquer sur le Styx

Visiter les âmes errantes au royaume d’Hadès,

Avant de tomber sous les armes d’Ares,

Et de garder des reliques dans l’onyx.

Tu es la représentation de cette comédie,

Mort ! serais-tu l’âme de la vie ?


B. Cauvin©13/03/2021











jeudi 6 mai 2021

En attendant la fin du monde... mai 2021

  








Un matin d’hiver


Le  jour se lève sur la campagne , les villes et villages.  Le réveille de la nature est blanche avec cette gelée hivernale.  

  Les rayons solaires ne font pas encore leur effet réchauffant et pourtant dans le ciel d'azur le disque d'or se montre.

 - Tous aux abris, entendons-nous dans la nature. 

  L'ombre d'une multitude d'escadrilles s'agite sur le sol. Dans un ballet bien orchestré. L'ensemble,  dans un demi-cercle bien orchestré, fait un atterrissage groupé. Il se déplace rapidement et, tel un régiment terrestre,  il avance en ratissant tout sur son passage.  

   Aucun participant ne semble prêter attention aux alentours et ils avancent inexorablement  dans leur quête à la vermine. Les vagues arrivent les unes après les autres et se mélangent aux premières. 

  Les étourneaux dévorent, nettoient les prés, plaines, pelouses des parasites qui les habitent.

  Ils sont beaux avec ce plumage blanc, gris, noir, luisant. Ils rappellent les chats tigrés. À cet instant, s'oublient les dégâts causés dans les moissons et fruitières.

 L'hiver s'en va doucement; mars avec ses giboulées fait le ménage... pour le printemps. 

B.Cauvin @09/03/2021.