mercredi 23 juillet 2014

Ebauche…Moulin bleu. (3)


Chapitre 2 

 Qui est Jim, prénom à consonance anglo-saxonne. Un aventurier, peut être, un étudient dans un tour du monde dont les pas se sont arrêtés un été dans ces montagnes Pyrénéennes. Pourtant dans la confrérie des bergers il ne semble pas inconnu et parfois lors de soirées autour d’un feu de camp, la conversation, les jeux semblent bien animés et Jim est loin d’être absent du groupe, loin au contraire, il est admiré, respecté comme si c’était le leader des pâtres, bien que sa jeunesse détonne autour de bien des anciens, d’aguerris à la besogne, oh il n’est pas le seul jeune,  enfin presque. Sans doute son esprit de sagesse, son attitude calme, en sont un ressort, sa fraternité, jovialité aussi en font un garçon fréquentable et bien adopté de tous.


 Oui qui est Jim. Même si dans la vallée, aux villages il était connu par le sobriquet de « l’Américain », il était loin d’être un inconnu. C’est un tradition, habitude, coutume dans ses villages du magnoac et de la région si ce n’est le nom des anciens propriétaires, c’est le sobriquet des origines ou celui d’enfants du pays expatriés dans l’hexagone, si ce n’est ailleurs. Il en va de même pour ceux qui reviennent, s’installent dans les communes. Il y a bien le Rémy parti du côté de Tours, il a une famille, quand il revient à la maisonnée, c’est le tourangeau, et celui là fils du maire parti à Paris, et ceux là originaires de Bordeaux, de Toulouse, oui le Parisien, les Bordelais, toulousains, ils font partis des villages, et sont connus par ces appellations dans les cantons environnant, voir la ville, les marchés agricoles où ils vendent pour certains leurs produits, l’américain n’échappe pas à la tradition, ce n’est pas une marque de dédain ou un quelconque reproche, une arrière pensée xénophobe, c’est plutôt bon enfant, une manière de dire, comme ces descendants belges installés depuis l’exode de 1940 où leurs grands parents avaient trouvés refuge ou les espagnols ayant fuit le franquisme. Il y eu ses enfants des grandes villes dans les années 1950/1960 placés par la croix rouge dans des fermes afin de leurs faire prendre un bon bol d’air, ils participaient aussi à la vie des fermes, comme garder les vaches et moutons pour ceux qui ne partaient pas à l’estive, certains revenaient dans les villages, d’autres en avaient oublié le bien qu’ils avaient pu en tirer, l’amitié, parfois l’amour d’une famille, d’autres c’est sur garderons de moins bons souvenirs, nous ne sommes pas tous égaux devant l’adversité de la vie. Ceux qui revenaient régulièrement étaient affublés de leur prénom suivit de la ville ou région qu’ils habitaient. Ainsi va la vie quotidienne dans sa toute simplicité, son humour, sa rudesse…


2 commentaires:

  1. Il m'a fallu lire depuis le début. Je continuerai demain et les jours suivants. Intéressante histoire.
    Bisous

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  2. Bonjour Violette,
    Merci de ton passage et de porter de l'intérêt, je suis toujours preneur de remarque.
    Bonne fin de semaine
    Bises

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