dimanche 20 juillet 2014

les forçats du moulin bleu



Tournent les ailes du moulin bleu….

  (Les forçats  du moulin bleu !)

La journée est belle
  C’est un 17 juillet
le cœur de l’été
Les 40 degrés ne sont pas loin
Escalen étape
le sac à dos à terre
   sur les pentes de l’Yzeron

Attendre, le maître mot,
 Attendre quoi, qui ?
  Un monde en couleur arc-en-ciel !
Une pente douce pour le voir,
les admirer ces Dieux de la route.
Les forçats du bitume.

Il y a presque vingt ans
  Intermède physique
pour les voir passer
dans cette longue course par étape.

Un jour de printemps, un peu frais,
la neige dans les sous bois du Forez
Pour ceux du Paris-Nice.

  Plaisir partagé par ceux,
 amateurs qui précèdent les géants
les supporters aussi
tout un folklore,
pas péjoratif, une vie
comme ce stand des Lotto
dans cette pente douce ?

Ambiance, ambiance
d’une caravane aux mille souvenirs
Caravane haute en couleur
entre vert pâturages et blondeur des blés.

 Joies au programme
et souvenirs
des bibendums perchés sur les motos
ou de, Yvette Horner jouant de l’accordéon
Le bulldog ne fera pas oublier les Michelins.
Autre temps
Autre styles.
Mais toujours de la couleur.
Les petits ont les yeux qui pétillent
les grands ne sont pas en restent

Oh ! le papy à fond la caisse
il dépasse élégamment
le jeunot en souffrance !

Ambiance, ambiance !
Alors que l’électro des Lotto
se calme
le chant des buses
celui du bourdonnement des insectes
se perçoivent pour un instant de calme

Les forçats traversent le Beaujolais,
ils ne mettront pas pied à terre
A saint-Amour, Morgon ou Fleurie,
pour lever un verre à l’honneur de Bacchus

Quatre sont isolés,
ils arrivent
encouragés, ils luttent
la troupe est là pas loin
derrière, en chasse.
Pas question que ceux là
concrétisent un rêve de victoire,
en sortent couronnés.
Méli-mélo de couleurs, c’est rapide,
un rideau passe
Un attardé,
il s’accroche à sa souffrance
Image de cet insecte géant
La tête,
l’abdomen,
la queue.
C’est la bête multicolore.
en montée vers le col des Brosses.

Il est bon,
d’applaudire
l’obscure porteur de bidons.
Force du héros
Sans qui il ne saurait être.
Ainsi va les forçats de la route.



Ils sont passés
fin du rêve
le retour est sifflé
avec 38 degrés
je rêve d’un bain

Cerise sur le gâteau
je plonge dans les bains Romains
de la colline de Fourvière
alimenté par les aqueducs
arrêt,
contempler
admirer l’œuvre
des bâtisseurs de l’aqueducs du Gier
Il m’emporte dans les rues de Lyon
Les forçats du Moulin bleu
arrivent à Saint Etienne.
Demain une autre histoire
s’écrira à Chamrousse.., Risoul…
Ainsi vont les forçats de la route
au pays où tournent
les ailes du moulin bleu.

Covix-lyon©18/07/2014




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