mardi 3 juin 2014

D'une rive à l'autre!


Tunnels !

Danser aux battements du coeur, passent les secondes,
D'un tunnel à l'autre,
Franchir le sas de la vie, d'un jour à l'autre,
Chaque heure est aurore d'une mère féconde,
Ce laisser porter par le temps de l'essai,
Découvrir ce monde si petit qui nous entoure,
Partir à sa conquête plus vaste de jour en jour,
Marcher, courir, premier pas pour longtemps,
Chaque horizons, monts, océans,
Jamais au grand jamais on en sait,
Apprécier, naviguer,aimer, chaque recoin d'une côte,
 En percer le secret de son âme,
Pure, dure, tendre pour elle on se pâme,
Sa grande générosité nous fait gravir les côtes,
Chronos à sonné l'heure du passage du col,
Le premier qui nous met sur cette terre,
Au zénith, point l'envol,
Le second plus âpre au périgée à nous défaire.

Aspiré, s'ouvre la pente descendante,
Semée d'embûches, de cassures, restant ardente,
Moins réceptif au chant de Cassandre,
Sournoise dans ses méandres.
Le printemps s'éternise,
L'été en sa chaleur y farniente,
Repoussant l'automne en ses terres grises,
Pour un hiver qui danse près de la flamme répudiante.
Point ne se lasse ce mécanisme du temps,
Passe les saisons au fil des ans,
Comme la rose, son Hermès nous en abreuve,
Signe de l'amour, des amours, jouissance des sens,
Le vent se lève, grand chahut, l'éther à l'épreuve,
Le bruit de la rue change, les cieux en déliquescences,
Agitation des éléments avant que ne pleuvent ses larmes,
Corps meurtris du grand vacarme,
Passer le bouillonnement dans les veines de la terre,
Repos de l'athlète pour se refaire,
Pour choir sur la mousse du temps,
Litière soyeuse, fille du tumulte de la vie,
Passe d'un autre monde, royaume d'Hadès le banquet géant,
Au coeur de la matière le voyage infini,
de l'éclosion d'une bactérie,
A sa fusion tourne la vie,
Mare dans laquelle on se vautre,
D'un tunnel à l'autre.

Covix-lyon©05/08/2012


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