jeudi 24 juillet 2014

Haïku d'automne.



Saison Automne

EN SAISON DORÉE
FEUILLES S'AMASSENT AU SOL
NOVEMBRE VENTÉ.

BRÂME CHANT DES BOIS
LOIN CERF EXPRIME SON DÉFI
VAINQUEUR LA BICHE.

REVEIL MATINAL
LE VOILE DE LA BRUME
MAJESTUEUSE GRUE.

ROUGEUR MARRON
S'HABILLE BEL ARBRE
ROBE D'AUTOMNE.

DU FIL SUSPENDU
LA VIE RETIENT LA FEUILLE
ARIANE D'AUTOMNE.


ÉTÉ SAINT-MARTIN
AUTOMNE S'OFFRE LIBRE

A SON BON SOLEIL.

Covix-lyon©novembre 2010

mercredi 23 juillet 2014

Ebauche…Moulin bleu. (3)


Chapitre 2 

 Qui est Jim, prénom à consonance anglo-saxonne. Un aventurier, peut être, un étudient dans un tour du monde dont les pas se sont arrêtés un été dans ces montagnes Pyrénéennes. Pourtant dans la confrérie des bergers il ne semble pas inconnu et parfois lors de soirées autour d’un feu de camp, la conversation, les jeux semblent bien animés et Jim est loin d’être absent du groupe, loin au contraire, il est admiré, respecté comme si c’était le leader des pâtres, bien que sa jeunesse détonne autour de bien des anciens, d’aguerris à la besogne, oh il n’est pas le seul jeune,  enfin presque. Sans doute son esprit de sagesse, son attitude calme, en sont un ressort, sa fraternité, jovialité aussi en font un garçon fréquentable et bien adopté de tous.


 Oui qui est Jim. Même si dans la vallée, aux villages il était connu par le sobriquet de « l’Américain », il était loin d’être un inconnu. C’est un tradition, habitude, coutume dans ses villages du magnoac et de la région si ce n’est le nom des anciens propriétaires, c’est le sobriquet des origines ou celui d’enfants du pays expatriés dans l’hexagone, si ce n’est ailleurs. Il en va de même pour ceux qui reviennent, s’installent dans les communes. Il y a bien le Rémy parti du côté de Tours, il a une famille, quand il revient à la maisonnée, c’est le tourangeau, et celui là fils du maire parti à Paris, et ceux là originaires de Bordeaux, de Toulouse, oui le Parisien, les Bordelais, toulousains, ils font partis des villages, et sont connus par ces appellations dans les cantons environnant, voir la ville, les marchés agricoles où ils vendent pour certains leurs produits, l’américain n’échappe pas à la tradition, ce n’est pas une marque de dédain ou un quelconque reproche, une arrière pensée xénophobe, c’est plutôt bon enfant, une manière de dire, comme ces descendants belges installés depuis l’exode de 1940 où leurs grands parents avaient trouvés refuge ou les espagnols ayant fuit le franquisme. Il y eu ses enfants des grandes villes dans les années 1950/1960 placés par la croix rouge dans des fermes afin de leurs faire prendre un bon bol d’air, ils participaient aussi à la vie des fermes, comme garder les vaches et moutons pour ceux qui ne partaient pas à l’estive, certains revenaient dans les villages, d’autres en avaient oublié le bien qu’ils avaient pu en tirer, l’amitié, parfois l’amour d’une famille, d’autres c’est sur garderons de moins bons souvenirs, nous ne sommes pas tous égaux devant l’adversité de la vie. Ceux qui revenaient régulièrement étaient affublés de leur prénom suivit de la ville ou région qu’ils habitaient. Ainsi va la vie quotidienne dans sa toute simplicité, son humour, sa rudesse…


mardi 22 juillet 2014

Ebauche…suite


   Jim était un jeune pâtre, d’environ vingt cinq ans, il aimait la montagne, les animaux, il attendait chaque début juin avec le même enthousiasme, ses séjours dans les pâturages était un havre de bonheur, il s’y sentait bien. Oh ! il le savait, ce n’était pas de tout repos, loin s’en faut, soigner les blessures des bêtes, notamment les sabots, les écorchures du cuir, surveiller que celles qui portent vêlent dans de bonnes conditions, les vétérinaires ne sont pas à porté de main et aussi veiller aux assauts d’animaux dit sauvages, loups, ours et vautours, les loups ne sont pas encore revenus dans les parages, mais l’ours est une grande préoccupation, il y a comme un affrontement entre l’homme et l’animal, les écologistes qui font du forcing pour le réintroduire, traité de bobo parisien, les bergers qui n'en veulent pas, et il y parait que même des éleveurs seraient favorables à son retour, manoeuvre pour recevoir les primes lors de pertes de brebis, Jim lui pense qu’il est possible de partager le territoire, mais qu’il faut veiller quand même l’ours n’est pas aussi câlin que celui de l’enfance. Hormis ses aspects, il y a aussi la traite et la confection de fromage, la tome de brebis, celle des Pyrénées, rien à voir avec la tome à la croute noir en plastique ou même la plus proche à la consonance Basque, d’un cran supérieur, non la vrai, celle des bergers que l’on retrouve sur des étales de marché régionaux ou dans des boutiques de villages. Jim aimait ce rapport aux bêtes, à la nature, il mettait tout son cœur, son âme aux labeurs de l’estive.
   C’était décidé, de ces quelques photos, il en travaillerait sur la toile durant les longues journées d’hiver. Son âme d’artiste s’égrainait, toutes ses pensées étaient occupées par la perspective de sa mise en œuvre, il y avait un coté Pierrette et le pot au lait dans son rêve.

   Dans sa lenteur, la brume avait engloutie la canopée et se dissipait dans son union avec l’éther.


   Au loin des sifflets, des voix, les aboiements des chiens, Jim leva la tête, se retourna vers ces sonorités qu’il n’appréciait guère, elles le prévenaient d’un éventuel danger. Il vit ses compagnons s’empresser de rassembler les troupeaux sur l’autre flanc de la montagne, il alla vers les siens, en compagnie des Labris et de son Patou, sécurisa le secteur rejoint par ceux de la bergerie, l’un avait un fusil en main, les troupeaux étaient en apparence sous contrôle, d’abord éviter qu’ils ne s’emballent vers des précipices à l’issu fatal, d’autre part ils étaient en bonne place pour écarter la venu d’un visiteur peu désiré dans cet environnement, une approche un peu trop directe sur le bétail. Les grognements venus de loin ne les rassuraient pas, la vigilance devait redoubler, Jim alla vérifier si l’animal était dans leur parage ou si il fallait seulement rester sur ses gardes. Il avait fini de rêver, son sac sur le dos, son bâton en main, il participe à faire bifurquer les brebis vers la pente plus douce, descendre plus bas pour les mettre à l’abri, il pensait qu’ainsi il gagnerait un peu de temps pour prendre le chemin du retour, il serait ballot de perdre une grosse partie du troupeau en cette veille de départ. Dresser un bivouac, fini la bergerie, peut être que des compères du village viendrons les rejoindre pour conduire toutes ces bêtes à bon port.


lundi 21 juillet 2014

Ebauche


L'adour, photo du Web

   Première mouture d'un nouvel écrit, ébauche bucolique…




                                           MOULIN BLEU




                                            Chapitre 1

La brume enveloppait harmonieusement la vallée. Le regard perché sur un promontoire, Jim scrutait ce paysage pudique offrant son levé de jour. Les cimes des arbres, telles des fantômes, émergeaient de la masse bleuâtre commençant sa lente évaporation. Au loin le sommet de quelques montagnes qui lui étaient familière. Jim aimait ses changements de décor journalier, d’heure en heure. Ses labris des Pyrénées et le Patou surveillaient l’agitation des brebis, elles sortaient du cuyela*  installé pour la nuit, elles étaient là dans la nuit afin d’éviter les éventuels attaquent d’animaux en entière liberté, mais aussi l’estives rendant son utilité à la végétation régulé par leur passage, elles y marquaient leurs empreintes.

Peut-être, un jour Jim couchera sur une toile la féérie de ce paysage, il le pensait en laissant planer son regard, sans doute pour la prochaine estive. Il rêvait de ce projet depuis de longues années. Dans une pièce très lumineuse, qu’il avait aménagé, s’entassaient des toiles vierges de toutes les tailles, elles sont prêtent à être fécondée par sa peinture. Le goût de l’art pictural lui est venu par des lectures de livres sur les peintres, des visites de musée, des journées du patrimoine… Il emportait avec lui un appareil photo numérique (A.P.N), il l’avait en main, cadrait la vallée dans la brume, l’immortalisait dans la boite, les quelques clics rompaient le silence qui régnait encore autour de lui. Silence est un bien grand mot, il commençait à percevoir les aboiements de chiens qui se perdaient dans les hauteurs, les premiers ronronnements de véhicules, l’Homme se réveil…s’active…le monde d’en bas est remuant.
Alors qu’il portait l’APN dans sa poche, ceux naissants de la montagne secouaient son ouïe, clarines des vaches mêlées aux grelots des meneuses de troupeaux de brebis auxquels se joignaient le meuglement des veaux où bêlements des agneaux encore en recherchent de lait.

Le ciel était d’un bleu limpide, Jim savait qu’en montagne le temps avait de rapide saute d’humeur, il ne porte plus de burguet ** mais un solide coupe vent imperméabilisé, renforcé pour garder la chaleur du corps sans oublier une bonne doudoune. La saison s’avance et demain la transhumance descendante vers la vallée prendra toute son attention. Retour vers la civilisation ! le majoral*** ayant fait passé l’information.

* Parc à brebis en haute montagne. ( Bigourdan)

** Cabane de berger portable et en bois. (Bigourdan)
*** Chef des bergers. (Bigourdan)

 
photo de moa! Juillet 1977 au Tourmalet.

dimanche 20 juillet 2014

les forçats du moulin bleu



Tournent les ailes du moulin bleu….

  (Les forçats  du moulin bleu !)

La journée est belle
  C’est un 17 juillet
le cœur de l’été
Les 40 degrés ne sont pas loin
Escalen étape
le sac à dos à terre
   sur les pentes de l’Yzeron

Attendre, le maître mot,
 Attendre quoi, qui ?
  Un monde en couleur arc-en-ciel !
Une pente douce pour le voir,
les admirer ces Dieux de la route.
Les forçats du bitume.

Il y a presque vingt ans
  Intermède physique
pour les voir passer
dans cette longue course par étape.

Un jour de printemps, un peu frais,
la neige dans les sous bois du Forez
Pour ceux du Paris-Nice.

  Plaisir partagé par ceux,
 amateurs qui précèdent les géants
les supporters aussi
tout un folklore,
pas péjoratif, une vie
comme ce stand des Lotto
dans cette pente douce ?

Ambiance, ambiance
d’une caravane aux mille souvenirs
Caravane haute en couleur
entre vert pâturages et blondeur des blés.

 Joies au programme
et souvenirs
des bibendums perchés sur les motos
ou de, Yvette Horner jouant de l’accordéon
Le bulldog ne fera pas oublier les Michelins.
Autre temps
Autre styles.
Mais toujours de la couleur.
Les petits ont les yeux qui pétillent
les grands ne sont pas en restent

Oh ! le papy à fond la caisse
il dépasse élégamment
le jeunot en souffrance !

Ambiance, ambiance !
Alors que l’électro des Lotto
se calme
le chant des buses
celui du bourdonnement des insectes
se perçoivent pour un instant de calme

Les forçats traversent le Beaujolais,
ils ne mettront pas pied à terre
A saint-Amour, Morgon ou Fleurie,
pour lever un verre à l’honneur de Bacchus

Quatre sont isolés,
ils arrivent
encouragés, ils luttent
la troupe est là pas loin
derrière, en chasse.
Pas question que ceux là
concrétisent un rêve de victoire,
en sortent couronnés.
Méli-mélo de couleurs, c’est rapide,
un rideau passe
Un attardé,
il s’accroche à sa souffrance
Image de cet insecte géant
La tête,
l’abdomen,
la queue.
C’est la bête multicolore.
en montée vers le col des Brosses.

Il est bon,
d’applaudire
l’obscure porteur de bidons.
Force du héros
Sans qui il ne saurait être.
Ainsi va les forçats de la route.



Ils sont passés
fin du rêve
le retour est sifflé
avec 38 degrés
je rêve d’un bain

Cerise sur le gâteau
je plonge dans les bains Romains
de la colline de Fourvière
alimenté par les aqueducs
arrêt,
contempler
admirer l’œuvre
des bâtisseurs de l’aqueducs du Gier
Il m’emporte dans les rues de Lyon
Les forçats du Moulin bleu
arrivent à Saint Etienne.
Demain une autre histoire
s’écrira à Chamrousse.., Risoul…
Ainsi vont les forçats de la route
au pays où tournent
les ailes du moulin bleu.

Covix-lyon©18/07/2014




samedi 19 juillet 2014

La plaine d'Eros



Suivant les pas du guide au travers des bois sombres, marchand vers cette lueur lointaine.
   Passant non loin d'êtres à la, hardiesse venimeuse. Il l’apostrophe pour éviter leurs regards désastreux.
  Plus loin au chant de la Lyre coule le sang de la terre auquel ils s'abreuvent en sa fontaine.
  Le paon immaculé déploie sa roue à leur passage leur indiquant l'autre rive. La douce bise chante dans la cime des arbres emportés à leurs oreilles ces harmonies de myriades d'oiseaux. Dans leurs ouïes se développe une symphonie qui accompagne les pas en ce lieu au mille parfums de sous bois.
  La lueur grandit au fur et à mesure qu'ils s'approchent, dans les yeux un halo de brume, un cercle de rayons multicolore l'entoure, s'élevant au dessus de la clairière. Un coin d'azur s'ouvre comme un rideau d'une salle de théâtre. La plaine s'ouvrant aux regards est couverte d'un tapis vert d'une douce épaisseur où règne la palette d'un peintre en son sein. De toutes ses fleurs remplissent leur cœur de rêve, embaume l'esprit d'une suave senteur de mille roses, violettes, fraises des bois, d'agrumes, jasmin et autre chèvrefeuille...les emportant dans une ivresse de bonheur. Dans les sous bois de la forêt des regards envieux, hostiles, amis les scrutent, suivent sans bruit jusqu'à la porte de la plaine.
  L'orée approche, l'espace de liberté s'agrandit, un sentier s'y engouffre, le jeune guide en tunique blanche portée jusqu'à mi-cuisse, ceinturée en sa taille par une cordelette d'or, laissant sa chevelure au couleur des blés et bouclées voler au vent; ses yeux saphirs son visage d'ange et son corps d'une légèreté gracieuse au bord de la plaine, se baignant des douceurs du soleil « vas, lui dit-il » comme si le chemin allait lui appartenir, « ici s'arrête ma servitude... »
Les premiers pas dans ce sentier entrant au cœur de la prairie l’emportaient vers  quel destin?
L'éphèbe qui l'accompagnait reste à veiller sur son cheminement, plus un mot, plus un geste.
  Au loin une ombre dans l'astre de jour se dessine de plus en plus grande, son cœur se mit à battre très fortement, les pas s'accélèrent comme attirés par elle, derrière lui l'éphèbe se fait petit, un corps incertain prend ses formes dans une toge blanche et bleu ciel bordée de liseraient rouge et or, il s'approche, leurs bras s'écartent comme si ils se connaissaient et qu'une longue absence les avaient séparés, ils couraient l'un vers l'autre, s'enlacent, se serrent fortement, les caressent se font fiévreuses, les regards plongent l'un en l'autre, les bouches s'effleurent, ils tournoient comme une valse soûlante de son tempo. Face à lui au loin, un bras de l'éphèbe se lève tendu, l'autre allant en arrière, se relâchant, dans l'azur une pointe d'or brille de tous ses éclats dessinant une courbe s'élevant pour redescendre vers eux. La flèche ainsi lâchée, transperçât leurs cœurs, les faisant rouler dans ce tapis moelleux qui accueillit les corps enlacés, unis dans l'amour, désir de Cupidon.
  L'amour coule dans leurs veines, sur cette plaine d'Éros où l'éphèbe l'avait conduit, les laissant seul dans leurs ébats au milieu de mille fleurs qui les gardent enlacés.


Covix_lyon/Bernardus©30/09/2010


jeudi 17 juillet 2014

Vie celeste…

                                               
                                                Alexandre & Héphaestion

Vie céleste !


regarde le ciel
admire les constellations
Elles parlent des amours éternels !

L’un et l’autre
très liés
cousin, amant
Achille et Patrocle
les deux doigts d’une main.

Les étoiles brillent de leurs feux
elles en sont les regards.

Achille et Patrocle
inspirèrent Hépaestion
Jumeaux de naissance d’Alexandre
Eduqués ensemble comme des frères
Il invita Alexandre
à un voyage vers Troie
où ils déposèrent leur hommage
sur la tombe des deux amants
Geste offert à Alexandre
Eros leur ouvrit la porte d ‘amour.

Il n’y a pas d’amour interdit
Les âmes parlent pour nous.

Apollon apprécie le charme de Hyacinthe
Peut être volage !
Hyacinthe succombe à Thamyris
à sa beauté, sa voix, sa musique, ses vers
Apollon blessé
On ne défie pas les Dieux
Thamyris rendu aphone
ne peut relever le défit

Regarde Ganymède dans la nuit de l’Ether

Zeus courroucé
mena au banquet des Dieux
toute la famille de Pélops
punie, elle finira en festin céleste.
Assagi, Zeus réuni tous les os
dans une marmite d’eau bouillante
Pélops réapparut encore plus beau
étoile brillante auquel succomba Poséidon
Il l’emporta dans sa couche
Servi l’ambroisie au Dieu
Pélops comme Ganymède pour Zeus
aux Dieux de beaux amants.

Répondre à leurs appelle
cassant les tourments
A pleine dents, la vie dévorer
Dame nature
n’a pas d’erreur
L’homme s’en doit acquéreur !
au pays
où tournent les ailes du moulin bleu.

Covix-lyon©15/07/2014



                                                 Achille pensant Patrocle après une blessure.
             
                 de retour sur terre Pélops demande la main d'Hippodamie, fille du roi de Pise.



mercredi 16 juillet 2014

Instants volés…


Instants volés…

Aux ailes du moulin bleu.
La ville lézarde
dans le bleu de l’azur
silence d’été
  avant l’agitation nocturne.

La barre à mine en main
creuser l’avant trou
Bien préparer la venue du pieu
rencontre du métal et de la terre
perforation virginale
illusion jouissance qui perce l’hymen

L’orifice aménagé
recevoir le pieu présenté
Lentement, dans la fraicheur de la terre

il s’enfonce, prend place
l’être l’agite
afin que la pointe s’y fixe au tréfonds
Il comble le trou
en mouvement jouisseurs
éjaculation de mottes de terre
comblant les interstices argileuses
Faire du jeu
du pieu et de la terre
la complicité en délire
de deux mâles.
Covix-lyon©15/07/2014


mercredi 9 juillet 2014

Les mots..


Les mots

Les mots... oui, les mots...vous les connaissez, croyez les connaitre, les mots...pas les maux, d'ailleurs ceux là aussi on les mesurent, les pèsent, ils sont souvent bien plus lourds sur nôtre dos. Non, ce n'est pas d"eux dont je parlerai, mais des autres.
Ces mots couchés comme des rois fainéants sur la feuille de papier, de ceux que vous lisez, comme maintenant, écrivez, déchiffrez, (tien ils sont mathématiques, voir automatiques)formés de lettres, vingt six dans l'alphabet. Mots que vous dîtes aussi, que l'on dictent à une secrétaire, que vous entendez, parfois...ils sont ...chanté, plus souvent "causé". Les mots d'abord langage oral, puis écrits répondant ainsi à leur richesse. Après le feu, avant la roue, c'est la deuxième révolution dans l'histoire de l' Homme.
Les mots sont importants dans nôtre vie.

Assis, fixant le carrelage, carreaux de dix par dix, ressemblant à un damier, l'un beige, l'autre gris bleu. Ce dernier, me fixe droit dans les yeux, il me montre son visage, une femme incertaine, figure radieuse et longue chevelure bouclée et de grands yeux ronds, c'est eux qui seront la trame du jeu. Métamorphose, c'est chouette, sans son ululement, plus inquiétant arrive un fauve, qui est il, un lion, peut être, mais sa tête ne ressemble pas à celle du roi des animaux, hum!...oui, plutôt un tigre, c'est cela, un tigre, il est bleuté aux rayures grises presque blanches, belle bête ramassée sur elle même, prête à bondir.
En autre lieu, le carrelage est bien plus grand, du trente par trente, voir cinquante sur lui même, plus récent, lui offre un spectacle d'une multitude de personnages. Les deux principaux qui sautent au regard. Une tête d'homme, perruquée à la Louis XVI, l'autre une femme portant une belle choucroute sur son crâne avec des anglaise qui descendent sur les épaules, d'ailleurs, les siennes comme celles de l'homme sont plutôt du genre bouteille de St Galmier que d'une mise au carrée. Ce sont des caricatures indéfinissables, en second plan arrivent d'autres personnages plus ou moins sympathiques, l'un deux porte des bicycles sur le nez... On peut y voir aussi une tête de lion la gueule ouverte et un aigle aux ailes déployées., Voyez vous, c'est comme cela que des carrelages nous racontent des histoires, sans doutes en regardant fixement des objets, des mots arrivèrent pour les décrire et raconter leurs vies!
Je les lis, perçois, traduis, trouve des mots pour les raconter. C'est le rôle des lettres d'êtres mélangées dans un sac et de ressortir alignées pour faire un mot.
Ils sont parfois d'ivresses heureuses, quand une amoureuse ou un amoureux les épanchent sur un parchemin, parfois colorisé, mais surtout
parfumé de roses, lilas ou jasmin, peu importe, ils transportent avec eux le bonheur, rayon de soleil que le préposé hume et son visage en est éclaboussé. C'est dans la gaieté qu'il fait sa tournée et vient la déposer à ce coeur qui se langui d’attendre les mots de son aimé(e). Arrêtant sa bicyclette contre le mur blanc de la ferme, toquant à la porte, une voix douce l'invite à entrer dans la maison.
Guilleret, il remet l'enveloppe tant souhaitée. Sur la table fume une tasse, un café noir fraichement passé lui est destiné, le préposé prend délicatement celle-ci entre ses doigts et porte le breuvage à ses lèvres. Pendant ce temps, le silence de la pièce est coupé par le bruit du papier pourfendu avec la pointe d'une lame de couteau, lentement sort de la prison les effluvent qui embaume la pièce, l'agent repose sa tasse, ne voulant pas être indiscret, sans faire de bruit, il quitte la pièce, enfourche son vélo, appuie sur les pédales, la machine s'éloigne, il sifflote, laissant le bonheur derrière lui. Les oiseaux l'accompagnent dans ce chant mélodieux.
Des mots, des mots qui respirent l'amour de ces deux coeurs, si proche et et si loin aussi.
Des mots commençant par A... A...
Ah!... oui vous voyez bien, il faut commencer par quelque chose, le A, lui sort bêtement de la bouche pour marquer sont étonnement. Il peut être ah!...ou ha!. Sa phonétique change selon ce qu'il est, son écrit aussi, et sa place dans la boite magique diffère.
Reflet de la société, dans les mots il y a une hiérarchie aussi, A, abois, besoin, bienfait, courage, cuir, dent, ère, forme, frère, gageure.......zoé.
Pourquoi n'aurions pas inversé l'alphabet... après tout commencer de Z pour finir à A...
Les mots ainsi portés sur partition d'un rapport, d'une lettre, de pages d'un livre, mis les uns derrières les autres, enchantent nôtre imaginaire.
Que dire des mots, si ce n'est qu'ils sont le reflet, la flamme de nôtre ardeur, à les dire, écrire, chanter, écouter, les prendre, choyer, aimer en faire un bouquet de roses, lilas ou jasmin...

les mots..... fleurs du langage.



Covix-lyon©25/03/2011



mardi 8 juillet 2014

L"amour rouge !




L'amour Rouge!


Le chemin adon ce pare de ses couleurs d'été,
Blanche marguerite, or du bouton, bleuet, le beau coquelicot,
Rouge, couleur pour un voyage affrété,
Le coeur battant,les joues pivoine, long bécot,
Frétillant dans l'onde, agréable beauté du vivaneau,
Dans les turquoises de l'eau,
Sensible et monarque symbolique amaryllis du pâle au flamboyant,
Parfois andrinople, aussi bel anagallis, amour rougeoyant,
Amoureux de l'aiguille rouge, plaisir de l'alpiniste,
Pour un rubis du couchant ne résiste...

Sur tes lèvres le carmin effronté,
Que l'on vient apprécié, loin d'être éhonté,
Couleur de soie qui enlace les corps,
Que point la nuit, le jour n'endort,
Dans ce décor opéra où nul héros ne tombent,
Juste à Éros... ils succombent,
Se tailladent, amour adolescent,
Aux mélangent des sangs,
Signe indien qui lie les êtres à la vie, à la mort,
Carton rouge pour celui qui détruit la photo!
Tourment pour l'amour secret qui chante ivre-mort,
De c'être donné simplement loin de son extase,
Enchantement entremêlé comme au feu... s'embrase,
Mélanges des âmes vers l'Éden porté par l'oiseau cardinal,
Éros ceint leurs têtes d'une couronne teinte de cinabre,
Houx flagellant les corps agités, extase de la pâleur du canal,
Pureté de la force amoureuse, générosité de sabre...
Corps nus, enchainés au sein du vert pré fort bien fleuri,
La toge garance effleure les âmes amadouer,
L'oiseau cardinal de son ramage les louer,
Inspiration du rouge pour un virtuel ami,
Pourtant pas si lointain qu'un Yanomami.

Covix-lyon©20/06/2011







lundi 7 juillet 2014

Anthropomorphisme

Autocollant de la gazelle, déesse de la course sur la couverture d'un cahier,
Nouvel art à déplier, ode yéyé!
Tout s'efforce à faire jouer nôtre imagination,
Humour, amour de l'Homme nature sa passion,
Roder, les pinceaux dans la poche et la palette en main,
Ordonner les traits qui jaillirons demain,
Passe d'une tête d'homme à celle de l'animal,
Oh! pas difficile, il est lui même dans ce carnaval,
Mouvement de l'esprit au bout des doigts,
Ondulation des couleurs à l'oeil qui les bois,
Retour d'un kaléidoscope des murs en mouvements,
Psychédélisme de formes, de vies, des choses havre fumant,
Histoire d'un coup de crayon transformant ce visage,
Imagination en partance vers de lointain rivages,
Sortir de sa coquille, carcan à forme humaine,
Muer son âme raide, être l'ondulant serpent ou meurt les vagues lointaines,
Envie d'évasion des ondes de l'amour, de la vie, loin de l'animalisme.
Anthropomorphisme.

Covix-lyon©04/12/2011





Loin de cap Gris-Nez!

La ville ce réveil en douceur,
Ressemblant à une déesse sous un fin voile
Chant des oiseaux de mer migrateur
Agrémente cette toile,
Blanc sont les toits, première lueur des cieux,
Rendez vous sur le calendrier d'hiver au yeux,

Rien au soir ne dit que le jour du blanc est arrivé,
Sous le ciel gris et plombé, tout est lavé,
Il fallait bien qu'il montre le bout de son nez,
Loin de cap gris-nez!


Covix-lyon©19/12/2011