Hubert en eut un autre choix, il trouva une belle robe, elle aussi en velours, il hésitât entre les couleurs bleue et verte opaline. Les reflets sans doute y sont pour beaucoup, il s’était agrémenté d’un bustier rembourré imitant une poitrine généreuse, finalement il prit les deux robes. Benoît sera de corvée pour faire et défaire les lacets cet objet de torture, la première fois qu’il l’entrevit dans ce déguisement, il ne put retenir un fou rire qui c’était emparé de lui. Hubert ne pris pas ombrages du délire de son compagnon. Déjà qu’il avait une belle silhouette, ainsi grimé il en devenait encore plus attirant !
Pour eux un signe distinctif afin qu’il se reconnaisse dans cette foule en déambulation au cas où ils seraient séparé par un mouvement agité de celle-ci. Hubert ne manqua pas de recevoir quelques mains baladeuses sur son fessier. La main de Benoît passa par là, mais aussi il entrepris d’autres postérieures qui enjouaient des donzelles de tous rangs, présentent dans ces jours de fêtes.
Hubert, outre les mains baladeuses, perçut les visites hardis de quelques mâles en désirs de rondeur bien charnues du à sa chute de rein. Il y eu bien des surprises pour certains qui soulevant la robe dans un face à face se retrouvèrent avec la présence d’un animal qui était comme eux. Si il y eu des abandons, beaucoup poussèrent le bouchon plus loin, l’entrainant dans un corridor et s’occupèrent du verso. Benoît ne manqua l’opération et l’entrepris dans l’encoignure d’un porche, la foule passant sous leurs yeux n’y prêtait pas attention, des couples se besognant n’étaient pas rare dans cette cohue où les délires pouvaient exprimer leur expression. La folle sarabande déroulait son ruban dans les rues, ruelles du Rialto et des autres îles, les canaux aux gondoles chargées d’Arlequins, Colombines et autres Scaramouche glissaient d’iles en îles. L’enchevêtrement des corps se dessinait tout au long des parcours. Doges, princes, bourgeois ou gueux dans cette période où chacun voyaient ses rêves vivres en réalités. Le gueux prenant d’assaut l’entrecuisse d’une princesse. Chacun derrière ses déguisements trouvaient une identité qui n’était plus la sienne, courant le risque de se retrouver dans des situations rocambolesques. Le jeune marquis n’était pas le seul mâle à être besogné du fondement, cela ne semblait pas les gêner pas plus que la respectabilité qu’ils avaient n’eût à en souffrir. Sans être une obligation, le rituel ne pouvait pas se dérober et il fallait faire bonne figure contre mauvais cœur.
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pas de vih à l'époque ! heureusement pour eux-
RépondreSupprimerune fête qui bat son plein-
toujours dans le couple, le féminin et le masculin-
le masque enhardit même les plus timides-
affaire à suivre-