mercredi 5 février 2014

Benoît et le grand tour (117)


  La chaise de poste est en route pour Marseille, Hubert de Pompiac lui caracole vers Le Passage de San Juan. Quelques lieues faites et La Fayette ordonne un virage vers Bayonne  d’où il rejoindra le port et embarquera sur La Victoire. Ce 26 Avril 1777 le départ est donné, après une longue traversée, La Victoire évitera les Antilles, les deux flottes, française et anglaise en font leurs proies. Le 13 juin la terre d’Amérique s’offre à eux.
– Voilà Hubert, nous sommes rendu.
– En effet, la cote et ce port vont nous accueillir, c’est un bon refuge et nous allons pouvoir vendre ces 6000 fusils dont ils ont grand besoin.
– Bien vu, la milice de Géorgie n’attend que cela…mais avant de  débarquer.

  Le marquis de La Fayette réuni l’équipage et les volontaires dont Hubert de Pompiac.
– Messieurs, ici commence le chemin de la liberté. Nous allons prêter un serment, Celui de vaincre ou périr.
– Hourra !! Hourra !! Vaincre ou périr, reprit en chœur par tous les hommes rassemblés devant le jeune marquis.

   La rencontre historique entre Georges Washington et La Fayette aura lieu le 1 er Août 1777, La Fayette deviendra son aide de camp dans l’état major. Le congrès est plus réservé en son encontre, mais son implication, sa blessure à la jambe dans la bataille de Brandywine, son courage à la tête du régiment de Virginie finisse par le faire adopter de ce dernier.
 Puis arrive l’accord entre Versailles et les insurgés, sans doute du à l’effort de La Fayette et aussi au bien fondé que pourrai en tirer le pays, argument largement défendu par les partisans de l’engagement, avec la victoire à l’appui, c’est les défaites sous Louis XV qui en seraient lavées. L’escadre de l’Amiral D’Estaing est envoyée dans les eaux américaines.
– Vous avez vu, mon cher Hubert, comment est la foi des insurgés à croire en leur indépendance, une leçon à méditer.


  La Fayette est de retour à Versailles, il rend des comptes au Roi, qui lui pour le principe lui fera faire sa punition dans son château auprès de son épouse et cela pour une durée de dix jours.

Photo de moâ
A suivre

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