samedi 1 février 2014

Benoît et le grand tour (113)

– Hé ! bien, monsieur le marquis, je ne m’attendais pas à ce que la haute jouisse de ces plaisirs là avec autant de saveurs.
– Oh ! mon brave.. si vous saviez…
Et Hubert se leva, encore chancelant, retourna à la frégate non sans mal, passa de l’eau sur son visage et s’allongea sur la couche, la mi-journée il ne la vit pas ayant dormi, c’est seulement la nuit tombante et l’agitation sur le quai qu’il comprit la profondeur de son sommeil. Il descendit dans une taverne et dégusta les saveurs culinaires de l’île accompagné de rhum, mais cette fois il resta bien sage et retrouva le chemin de sa cabine. Avant de plonger dans les bras de Morphée, il lut quelques page de Rousseau, auteur très en vogue dans les salons, il souffle la bougie et s’endort ? C’est le bruit de l’ancre que l’on relève qui le tire de son sommeil, la frégate reprend son périple vers l’Amérique, la vigie est aux aguets, le commandant tendu, mais tout est calme et l’embouchure du Mississipi aval la frégate qui remonte vers la Nouvelle Orléans où la présence espagnol imprègne les façades des maisons. Hubert doit descendre dans cet univers, il ne sait pas grand chose sur les deux autres civils qui font la même escale. Le commandant informe Hubert qu’il va se mettre à l’abri de regards un peux trop curieux dans les bayous et qu’à son retour il embarquera pour la France, ce sont les instructions, la pause sera longue, mais les ordres sont ainsi formulé, pas questions non plus de se baigner dans ce milieu la présence d’alligator est dissuasif, l’équipage il va falloir l’occuper.

 Sans perdre de temps, Hubert monte à bord d’un bateau de voyageur qui remonte le fleuve jusqu’à Saint-Paul où il descend et se procure un cheval direction Boston. C’est là que le contact s ‘établira, il fera connaissance du milieu séparateur, méfiant et enthousiaste à la fois, la France s’intéresse à eux ! Il découvre le projet de constitution qu’il commence à bâtir, rencontrera Benjamin Franklin qui lui proféra un discours afin que la France s’engage à leur coté dans cette révolte. Hubert maintenant savait le but de sa mission, confirmer au roi que le séparatisme de l’Amérique avec l’Angleterre était en marche et le souhait de voir la France s’enger à leur coté. Deux ans plus tard, Benjamin Franklin sera à Versailles pour convaincre du bien fondé de la participation française à leur lutte pour l’indépendance.
A suivre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire