mardi 11 février 2014

Benoît et le grand tour (123)

  La conversation dura longtemps sur le devenir de la France. Puis ayant remis de l’ordre dans leur tenue et par un dernier baiser pour apaiser l’esprit d’Eros ils franchissent la porte de la mansarde et retrouve l’escalier qui les ramène à la boutique. Les deux amants avaient retrouvés la sérénité, il y avait si longtemps que leurs corps n’avaient pas vécus un tel échange de sexe, d’amour, car pour eux ce n’est pas le sexe d’abord, c’est l’amour qui exprime le désir de vivre le corps de l’autre. Si il peut y avoir du sexe sans amour, ce n’est pas leur cas, l’amour passe bien avant, le sexe n’est que le fruit de celui-ci.
– Quoi qu’il arrive Benoît, restons lié l’un à l’autre.
– Pour la vie, mon Hubert, pour la vie, d’eusse nous la couter.
 Hubert retourna à son domaine et Benoît fini une part de son travail. Les temps sont de plus en plus durent, les rues grouillent de mendiants, de voleurs occasionnés par la faim à cela s’ajoute les brimades et le mépris de la haute noblesse. La colère est sourde mais monte dans le peuple. Le Roi veut relever les impôts, lancer une réforme sur ceux-ci, mais rien ne passe, les parlements des régions bloquent  toute tentative en ce sens.

 Bien que contre nature, le parlement et le peuple du Dauphiné manifeste ensemble contre la levé des impôts, l’armée intervient le 7 juin 1788, le peuple perché sur les toits lance des tuiles sur celle-ci, cette journée est appelé « la journée des tuiles » sitôt après les trois ordres de la région (clergé, noblesse et tiers états) se réunit dans le château de Vizille et décrète la grève de l’impôt, les trois coups viennent d’être frappé pour la levé de la révolution française.
 De partout la demande d’ouvrir les états généraux fuse vers Versailles, le Roi résiste à cette requête, en août 1788 il finit par céder et convoquera l’assemblée pour le 5 mai 1789.


– Père…père… il y a une grande agitation vers l’église, un rassemblement d’hommes, de femmes dans la halle aux grains.
– Merci fiston, je vais voir de quoi il en retourne, reste bien tranquille à la boutique et surveille la bien, au moindre écart, ferme là.
– Oui père, comptez sur moi.
Au moment où Benoît s’avançait dans la rue…

– Ah ! Benoît, viens nous rejoindre dit Le Chevalier qui arrivait pour l’emmener vers ce lieu de réunion.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire