Hubert passa une semaine à Boston, fit le plein de ce qu’il devait savoir, son séjour n’était pas sans le regard suspicieux des gardes anglais, il refait le chemin à l’envers, direction la Nouvelle Orléans, cette fois-ci il ne voyage pas seul, un homme l’accompagne. Hubert ne comprit pas sur le coup, mais la frégate était déjà à quai à l’attendre, deuxième surprise, l’inconnu monta aussi à bord pour rejoindre la France. Pas de temps à perdre, à peine à bord, la frégate appareilla et descendit le fleuve jusqu’au golf du Mexique, vira vers les Antilles où une nouvelle fois elle fit escale, sans perte de temps et l’ancre vite relevé la haute mer la transforma très vite en un petit point qui disparu de l’horizon des caraïbes. Plus calme qu’à l’aller, les vents favorables poussaient le navire à bon train vers le port de Nantes.
La côte française se dessinait, la frégate mit le cap sur l’embouchure de la Loire. La vigie cria navires hostiles à l’horizon, le commandant la longue vue à la main fixa cet horizon, deux pavillons à la croix de Saint-Georges semblaient décidés à lui barrer la route, il fit sonner le branle bas de combat, Hubert se muni de son épée prêt à en découdre si le besoin s’en faisait sentir… le commandant poussa un soupir de soulagement quand il vit six navires de la Royale dans les parages. Les anglais prirent le large ne cherchant pas l’affrontement, c’est vrai les deux pays ne sont pas en conflits, mais il y quand même des risques avec Albion. La frégate put entrée aisément au port.
Après avoir débarqué, Hubert passa la nuit dans une hostellerie du port, il prit un bain réparateur et le lendemain en tenue de la garde il alla récupérer son fidèle compagnon qui le mènera à Versailles.
Le cheval manifeste une certaine joie de retrouver son cavalier, il est en forme, bien musclé, l’écuyer a fait du bon travail, il l’a bichonné, fait des parcours de manège pour lui garder et entretenir la musculature, Hubert le récompense d’une bonne prime supplémentaire. Il marque aussi sont affection au cheval et les voilà parti pour une longue route vers le roi.
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