lundi 3 février 2014

Benoît et le grand tour (115)

 L’américain, lui loue une calèche et part vers le sud, l’auvergne, on lui a parlé d’un certain La Fayette et il est porteur d’un message envers le marquis, il espère le rencontrer. Le jeune marquis de La Fayette est de ces aristocrates imprégnées de modernités, élevés aux philosophes des lumières, de voir les institutions changer, de voir la monarchie plus ouverte vers le peuple. Il ne recevra pas le billet de l’américain qui lui s’installera à Paris, le jeune marquis est parti pour la Lorraine faire ses armes. Un soir à la table du prince De Broglie et d’un proche du roi d’Angleterre il entend parler du soulèvement des colons américains, sa fougue le conduira à prendre fait et cause pour eux, il ira à Versailles demander au roi de partir avec des volontaires vers l’Amérique, sans attendre, de ses deniers affrètera un navire et un équipage, lèvera des volontaires, le roi pas convaincu du bien fondé refusera son appel et même lança un mandat d’arrêt en son encontre, c’est un jeu de chat et de souris qui se passe, en 1777, La Fayette réussi son tour de passe-passe et navigue sur La Victoire vers le nouveau continent. Entré en contact avec Georges Washington les deux hommes sympathises et s’apprécie, le congés de Philadelphie est plus mitigé, mais finira par être convaincu par son rôle actif, ses alliances avec les indiens, sa combativité à la tête du régiment de Virginie, enfin en 1778 une alliance st signée avec la France, la flotte de L’amiral D’Estaing arrive aux abords des côtes américaine. En 1779 de retour en France, il fera son arrêt d’une façon symbolique en son château auprès des a femme, dix jours d’arrêt pour son insubordination. En 1780 à bord de l’Hermione il repart pour soutenir officiellement les insurgés, il est reçut par Georges Washington et reçoit le commandement du régiment de Virginie, il fera la jonction avec les troupes de Washington er de Rochambeau à Yorktown, bataille décisive. L’amiral De Grasse fait un blocus qui empêche les anglais de recevoir tout renfort, le 17 octobre 1781 c’est la victoire.

Le congrès en 1781 fera du marquis La Fayette en le recevant en son sein citoyen d’honneur des états unis d’Amérique. En 1782 il rentre en France et est reçut avec les honneurs, La Fayette est devenu très populaire.
  Hubert de Pompiac démissionna de la garde royale, de retour à la vie civil il s’engagea dans les premiers volontaires levés par le jeune marquis.
– Ah ! Mr le marquis de Pompiac, heureux de vous trouver dans nos rangs… mais je ne doute pas que vous soyez les oreilles et les yeux du roi.
– L’honneur est pour moi, mais réassurez vous, je suis entièrement libre et surtout pas à la solde du roi comme vous le supposez, cela m’offense que vous ayez une telle pensée.



A suivre

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