La raison l’emporte, je traverse la Seine et rentre chez moi. Il faut que je calme cette libido qui me travail, une douche peut être, je n’aime pas trop le soir, sauf si je dois passer une nuit, une soirée de fêtes. Il ne me reste pas grand chose pour l’effacer, calmer ce désir, un tour porte Dauphine toute proche et m’acquitter de quelques billets à un garçon en échange d’une passe, je l’exclu, non pas par pingrerie, mais il y a quelque chose qui me dérange dans la démarche, c’est trop tard pour moi d’aller vers des lieux de dragues, il me reste le plaisir solitaire, après tout cela est moins mortel qu’une mauvaise rencontre. Le fantasme entre Benoît et moi battit son plein, nous nous ébrouons dans les vagues, corps nus, enlacés, nous jouons avec elles, faisons l’amour dans les dunes, le calme reviendra après une nuit pleine de rêves. Deux jours sans le voir, nous n’avons pas toujours les mêmes horaires, je le croise dans les couloirs on se salue, je lui donne rendez-vous pour ce soir, raconter la suite des aventures de nos anciens.
A suivre…
covix, tu nous fait languir
RépondreSupprimerje suis impatient de connaitre la suite
merci