dimanche 30 mars 2014

Benoît…. (12)


… Il y aura la guerre franco-prussienne qui vit la défaite de Sedan apporté le coup de grâce à l’Empire et la venue de la troisième république.  C’est cette période que nous évoquons Benoît et moi devant des pizzas et une bouteille de rosé, deux membres de la famille se retrouvant dans l’armée du Sud, celle que conduisit Garibaldi. La défaite est du au surnombre d’un côté, mais pas très aguerrit, 1 200 000 soldats d’outre Rhin contre 900 000, le mauvais commandement sera le deuxième ennemi de la France, certes des pôles de combats positifs rééquilibres les évènements, mais ce ne fût que des actes héroïques qui ne permirent pas de l’emporter. La paix est signée par Napoléon III.
  Gambetta et des généraux à Paris déclare la République, en appel aux armes des citoyens, la première résistance moderne s’organise, l’armée prussienne est harcelée, Bismarck ne s’attendait pas à ce revers, pour lui la guerre semblait finie. Bourbaki tenta de contourner l’armée ennemie qui avançait vers Paris. Garibaldi venant au secours de la république, il ne l’aurait pas fait pour Napoléon qui l’avait combattu en son pays, forma l’armée du sud et monta vers Dijon. Ayant installé ses quartiers à Autun, il harcela les troupes prussiennes. Dijon souffrit de trois batailles, la défaite de Nuits-St-Georges, où poursuivi par l’ennemi, les rescapés étaient massacrés, trouvant le refuge dans le village, les habitants les habillèrent en civil, par représailles les prussiens pillèrent, l’hôpital, les auberges, les boutiques, incendièrent, c’était le 18 décembre 1870, puis les prussiens abandonnèrent Dijon  devant l’offensive de Bourbaki, et Garibaldi s’y installa, les troupes adverses ne purent ainsi progresser plus loin. Bourbaki, vaincu, avec ses 84 000 hommes sur 150 000 qui constituait cette armée se rendit en suisse, où ils déposèrent les armes et seront mis en détention. Paris capitula après un long siège, s’en suivra la commune de Paris. C’est dans l’armée de Garibaldi que les descendants des deux familles se retrouvèrent, nous évoquons les combats, drames.  A Dijon les prussiens tentèrent une nouvelle bataille, la troisième, Garibaldi leur infligea une cinglante défaite après trois jours de combats. 21, 22, 23 janvier 1871, il obtint même un drapeau du 61ème  régiment poméranien. Lors de l’horreur de la plaine de Nuits St Georges, nos anciens se soutinrent et caché dans une ferme, ils échappaient à la vindicte des prussiens, c’est avec d’autres qu’ils parvinrent à rejoindre Autun. Ils seront de la revanche à Dijon.


Charge de dragons, tableau de Paul-Émile Léon Perboyre, musée de l'armée, Paris.

A suivre

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