dimanche 2 mars 2014

Benoît et le grand tour (127)


 L’assemblée siègera tout l’hiver 1789-1790 et même jusqu’en 1791. Le roi perd sa prérogative de roi de France pour celui des français et sa place dans la nouvelle hiérarchie, est en troisième position. « La nation - La loi - Le roi ».
  De constituante, l’assemblée devient Législative, élue pour deux ans. Ce sera un lourd travail  sans relâche, et en 1791 l’aggravation des tâches par le non renouvellement des élus de cette première législature.
 Sans suit la réorganisation du pays, la création des départements (83), celle du judiciaire, de la fiscalité. Arrive la nationalisation des biens du clergé pour des raisons financière. L’arrivé des Assignats avec un effet désastreux sur l’état des finances du pays.

 De Villeneuve le roi, la ville devient Villeneuve sur Yonne.

 En 1790 le 14 juillet est proclamé jour de la fête de la fédération qui doit marquer la réconciliation du roi avec son peuple, la cocarde tricolore adoptée un an  auparavant en est son symbole, le roi doit la porter. Il y eu aussi dans chaque village l’implantation d’un arbre de la liberté, cérémonie réunissant les citoyens autour de lui. Parmi moult réforme dans l’année 1790, celle du drapeau; celui blanc à fleur de lis laissant place au tricolore.
Louis XVI ne veut pas jouer les seconds rôles, il ne veut pas d’une monarchie à l’anglaise. Le conflit une fois de plus devient inévitable et c’est l’affrontement avec la législative qui s’annonce. Les conséquences en seront une guerre aux frontières et à l’intérieur du pays. Des coalisés menés par l’Autriche assaillent la France. La chute du roi est certaine et ses maladresses finissent par l’emporter vers l’échafaud. La terreur suivra et commencera à manger ses enfants tout comme Saturne dévora les siens.

  Benoît ne se sent plus le courage de suivre les évènements parisiens; il regagne Villeneuve sur Yonne, retrouve son atelier, ses affaires, bien difficile dans le contexte. Hubert aussi retrouve sa propriété et la protège comme ses parents protègent la leur, soutenant les paysans qui travaillent pour eux et les indépendants. A certains il redistribuera quelques parcelles fertiles les rendant ainsi plus autonomes.

  L’écho de la fuite du roi, son arrestation  à Varennes, son jugement arrive à la ville, dans les campagnes, l’opinion, est divisée il a encore des partisans, s’exprime, devise sur la voie publique, parfois avec des coups poings échangés et les plus violents utilisent la lame facilement, des coups de feu aussi fusent de pistolets ou fusil. Un jour Benoît à la halle aux grains réussi à calmer les belligérants, chacun retournant à ses occupations, mais les plus farouches voulaient en découdre comme les parisiens le 21 janvier 1793 verra la décollation de la tête de Louis Capet. Une journée suffit pour que les plus enragés veuillent déloger le  marquis de Pompiac et sa famille, voir leur faire subir le même sort, sauf que la machine du Dr Guillotin installée à Sens ne soit pas encore opérationnelle.
 

A suivre

2 commentaires:

  1. toujours la pêche pour poursuivre ton roman !
    bravo Covix- bonne continuation-
    tu en es à combien de pages ?
    bonne fin de journée !

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  2. Bonsoir,
    Merci de ton courage!

    J'ai posté les dernières pages, je suis entrein de faire la suite en brouillon..
    Bises

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