L’après midi du dimanche, nous le consacrons à établir les étapes, le choix des hôtels, Auberges de Jeunesse ou camping. Les hôtels restant le dernier recours si nous ne trouvons pas de place dans les autres sites d’accueil. Reste à savoir si les autres sont partants, demain nous le dira.
A la coupure du midi nous les retrouvons à la cafétéria. Autour d’une table de quatre nous discutons de tout, du weekend, de la météo et arrive le sujet principal sur l’échiquier du moulin à parole.
– J’ai bien réfléchit à la balade de cet été, je suis partant dit Malvoisin, combien même je n’ai que cinquante pour cent de chance d’être de cette descendance, l’idée de refaire le grand tour me séduit. Je serais donc des vôtres.
– Merci pour cette bonne nouvelle, dit Benoît, tu m’en vois ravi.
– Hum ! Je ne me suis pas encore décidé, nous dit Meunier, c’est que des quatre je suis surement le moins plausible héritier de l’aventure passée. Cela m’ennuie un peu de la partager dans ces conditions.
– Qu’importe, quelque part tu portes un patronyme qui nous va bien et correspond à l’un des personnages et pas des moindre. Pour Benoît et moi, il n’y a pas de doute. Oui Franck, tu es 50/50, mais les dessins de Benoît Chaudeur l’ancien apportent une belle ressemblance de toi, dans les esquisses aussi il y a quelques traits qui peuvent en attester.
– Oui bien sur, ce n’est pas aussi flagrant que pour Jérôme, mais si cela facilite la chose, l’esprit… je suis partant, reste le fond… Bon j’y repense à nouveau et en reparle à la fin de semaine.
– Ok, mec, pas de lézards. J’aurais le temps d’examiner les portraits plus profondément.
Nous sommes déjà trois à être partants sur les traces du grand tour.
Cette semaine Benoît se fait plus câlin, il est très attentif à mes faits et gestes, m’entoure de tendresse, déjà qu’il n’en manque pas, il me couvre de plus en plus de son amour. Le soir je m’endors dans ses bras, malgré nos envies, les caresses en sont la cause, nous ne passons pas encore à l'acte physique.
A suivre
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