vendredi 11 avril 2014

Benoît … (24)

 


 Chapitre III
Du puits remonte l’eau claire de l’amour

Sarrebruck sera la pause de la mi-journée, puis nous continuons vers Mannheim et le soir Frankfurt.  Nous passerons la nuit à Francfort et la soirée est consacrée à la mémoire du passage en Germanie de nos anciens. Une visite de la ville. La nuit sera courte, les brasseries verront nos pas entrés dans leurs murs, quelques pintes nous porterons à une certaine ébriété. Heureusement que nous sommes dans une Auberge de Jeunesse, l’Auberge Five Eléments Frankfurt, dortoirs ou chambres, pour nous une chambre. Bon ici le quartier est chaud, non loin de la gare, des peeps shows et autre menu plaisir. Nous y passerons deux nuits la journée entres elles nous fera visiter une partie de la ville.

Nous quittons Francfort avec le souvenirs des Huguenots en tête et ceux de nos précédents voyageurs, la ville c’est une évidence a changée depuis cette époque. Parfois nous en rencontrons qui non pas évolués, qui non pas pris une ride pour autant, leurs expansions reste suspendues à cette intemporalité. La route nous conduit vers Potsdam via Braunschweig.

Les lumières de la ville, telle un feu d’artifice, nous accueillent dans cette soirée estivale. Au moment de franchir le seuil de la ville, mon cœur se serre, le souvenirs de cette tragédie remonte, Benoît me surveillait du coin de l’œil, avant même que mon ressenti fasse surface, il prit ma tête et la posa sur son épaule, il me serrait de son bras, il me soutenais dans ma défaillance. L’ombre de Potsdam revient, je la chasse, enfin un peu, je souris à mon amour, il me prend les lèvres, y glisse sa langue qui tel un envahisseur s’incruste dans ma bouche… Je l’accueil à renfort de soupirs amoureux !
  Après que l’on ai suivit quelques indications, nous arrivons devant le perron de l’hôtel que Benoît avait choisi, oui je dis bien que Benoît avait choisi, il ne l’avait pas mentionné dans le parcours, un point d’interrogation à la place d’une éventuelle réservation.
– Oups !  Tu es sur Benoît que c’est ici la fin de ce parcours aujourd’hui.
– Oui… ne t’inquiètes pas Jérôme… nous sommes bien arrivé.
– Mais tu as vu … où nous mettons les pieds.
– Oui, je le sais.

 Nous descendons du véhicule, des porteurs retirent les bagages du coffre, un chauffeur va garer la Mercédès au parking de l’établissement, nous entrons dans le hall, je vais au comptoir de la conciergerie, m’annonce, l’homme impassible devant nos tenues un peu désinvoltes pour le lieu me donne les clés, je veux dire les badges qui ouvrira le sésame des chambres. Nous étions dans l’Hôtel Dorint Sans-Souci. Alors là je n’en crois pas mes yeux et pourtant le confort, pour ne pas dire le luxe, ne m’est pas étranger, sans doute Malvoisin et Meunier, Benoît aussi d’ailleurs en sont ils plus éloigné que ma pomme, mais là ce soir c’est Noël. Le placier avait rendu les clés à Jérôme, Benoît lui avait donné un billet pour qu’il le glisse dans la main du voiturier. Les porteurs nous conduisent dans nos habitacles. Nos amis ont un ‘studio’ superbe confort, là aussi Meunier donna un pourboire au jeune homme. Je fis glisser le badge, la porte s’ouvrit, mes yeux s’écarquillèrent en entrant dans …une suite.
Photo du web

A suivre

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