jeudi 3 avril 2014

Benoît…. (16)



…– « Un bisou, un bisou, un bisou… » scandaient filles et garçons réunis. Ses lèvres s’emparèrent de ma bouche, il les écrasa sur les miennes, me les suça, mangea et sa langue s’incrusta dans ma cavité buccale ayant franchie la barrière de corail, je sombrais dans ses bras, un énorme ‘Hourra’ retentit dans cette salle et suivit d’une salve d’applaudissement. Benoît me roulait une pelle, comme c’était bon, inutile de décortiquer ce qui ce passa en moi, c’était comme une télécommande envoyant son signal, mon bas ventre en reçut la décharge électrique et se dressa l’antenne masculine. Il laissa mes tétons et m’enlaça, moi aussi je pris possession de son corps dans mes bras qui remontaient, au passage j’effleurais son entre jambe qui me semblait être l’image de la tour Eiffel dressée sur ses quatre piliers. Le baiser sera long, très long et toujours scandé par l’assistance, ce n’est que reprenant notre souffle qu’une nouvelle bronca nous salua, chacune, chacun passa vers nous, nous serrant la main avec des mots de ‘félicitation, longue vie, bonheur’ etc.
 Tout ce que j’attendais de Benoît c’était libéré, ce fût sans doute le moment le plus magique, féérique, les amis n’en restaient pas là, une série de slows, musique de films célèbre, de ceux qui bercèrent nos parents, ‘Top Gun, Ghost, Bodyguard, Night in white in satin, etc., nous étions  enlacer sur la piste improvisé ressemblant à Sissi et François Joseph lors d’une ouverture de bal à Vienne, slows très chauds, langoureux, amoureux. Cette soirée marqua un tournant, je l’invitais à partager l’appartement, il accepta de bon cœur. Ce qui est sur, non seulement nous avons le même toit, mais encore nos cœurs battent ensembles. Même si nous partageons la chambre, la couche, il n’y a pas encore de corps à corps entre nous, notre amour n’est pas platonique non plus, c’est juste que nous n’avons pas franchi un pas de plus, nos effusions amoureuse sont là, nous suffisent, il y a encore cette main qui nous retient, nous sommes aux milieu du gué, nos rives se sont rapprochées, formant un goulet plus étroit, bien sur, sous la couette, nos corps nus la tentation est grande, et ce n’est que des masturbations qui la satisfasse, il en sera ainsi jusqu’à un certain jour, mais nous n’en sommes pas encore là.
   Au bahut un gars de la bande, gentil garçon, pas très malin, il n’a pas inventé la poudre, il est porteur de clichés sur le sujet, fantasme, ce renseigner aussi peut être, un  tout sans doute, bref tout ce qui circule sur les rapports entre mâles, sur l’art de la sexualité entre nous, je ne parle même pas de celle des filles, déniée, il est impossible qu’elles est du plaisir… bref il y a encore du boulot pour les sexologues et chasser les idées reçues.
– Salut Hubert… heu excuses moi de te poser cette question…
– Salut Dominique, vas y  libères toi.

– Heu… pas facile, bon… c’est qui la fille entre vous deux ?

 

A suivre…


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