lundi 28 avril 2014

Benoît…(31)


  A cet instant précis, mes entrailles étaient aussi tourmentées que mon cerveau, ne dit-on pas qu’il est dans la tête du sexe des garçons ! Elles me parlent tellement que je me mis à bander en recevant son baiser. Que c’est compliqué la vie, me dis-je, à peine mon amant me déclare-t-il sa flamme, son désir de faire la route de la vie ensemble, que mes pensées glissent vers une trahison, recevoir la virilité de Meunier ! Je crains la suite du voyage.

  Après ce début de soirée fort en évènements, nous partons faire un tour en boite de nuit. Décidément Potsdam est des plus ambiguë pour nos histoires à plus de deux siècles d’écarts entre nos ancêtres et nous.

  Il est deux heures du matin, après quelques slows qui nous enlacèrent fortement, où l’érotisme de nos sentiments se laissait aller, quelques trémoussements de House encore plus explicites, nous regagnons l’hôtel. Benoît refait son striptease, passe sous la douche, je me mets à nu, m’allonge sur le lit, son sous vêtement entre mes mains à en savourer les effluves de sa peau, de son corps, de sa sueur, sentir son odeur de mâle. J’étais allongé face sur le couchage, me trémoussais en jouant avec son mini boxer, je me frotte sur le drap, le sexe en érection, les reins cambrés, relevant parfois le fessier… Je ne l’entends pas venir, ce n’est que la douceur de sa peau, de sa chair s’allongeant sur mon corps qui me fit le percevoir. C’est un mâle, c’est certain, le sexe en érection se frotte entre mes lobes rebondis, je ronronne, me fais chatte, féline. Le fruit de son amour trouvant un bon terreau pour sa semence.

Son corps se repose, s’allonge sur le mien, le guerrier est détendu, il m’embrasse dans le cou. Seul Chronos pourrait dire combien de temps sommes nous resté ainsi, puis il glissa sur le coté, on s’enlace, s’embrasse, nos corps sont noués. La conversation arrive sur nos passés réciproques.
– Tu vois Hubert,…, la première fois que j’ai baisé avec un mec, c’était un mois de mai, la douceur du fond de l’air, les sens en éveils, j’avais 17 ans, je regardais par la fenêtre, un jeune black se masturbait appuyé sur le flanc d’une camionnette, regardant tantôt à gauche, à droite, surveillant la rue, cela m’excitait, sans le siffler mais en l’interpelant, il leva sa tête, me regarda, je lui fis un clin d’œil bien marqué, et un mouvement de tête l’invitant à venir devant la porte, il me sourit et bougea vers elle, je descendis lui ouvrir et l’on monta à l’appartement. Je lui offris un verre à consommer, mais il ne voulu pas, le sexe le rongeait.. nous passons dans ma chambre…
– Arrêtes,…, Benoît, tu me fais bander.
Rien n’y fit, il continua, entra dans des détails à la limite du salace… je ne tenais plus, lui fis écarter ses cuisses… Il était à moi, se laissait faire, je le besognais, c’était bon…
                                  Photo du Web.

A suivre

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