lundi 14 avril 2014

Benoît … (27)


   Je repense à ce choix réservé au nom de Benoît Chaudeur, la suite bien sur mais aussi le studio pour nos amis. Qu’es-ce que cela peu bien cacher. Benoît ne m’a rien dit de cette escale, surtout la réservation de l’hôtel, oui il y avait bien un point d’interrogation sur le cheminement à Potsdam, je vais tacher d’en connaître le fond, le secret. 

Nous récupérons les badges pour ouvrir les portes des chambres, l’ascenseur arrive à l’étage, nous voici dans le couloir, saluons et souhaitons une bonne nuit à Malvoisin et Meunier, la carte passe devant l’œil et la porte s’ouvre, nous pénétrons dans la suite, Benoît va à la fenêtre et tire le lourd rideau qui isole la pièce des regards extérieurs, il entreprend son effeuillage, je dis effeuillage car il ressemble plus à un Chippendale, un gogo boy dans une boite de striptease, son corps ondule, j’ai l’impression d’entendre un morceau langoureux d’un saxo sur un slow lent de deux heures du matin, sa façon de mouvoir son corps me met dans une certaine excitation, au fur et à mesure que la marguerite perd ses pétales, celles-ci volent sur un des fauteuil, de temps en temps il vient se frotter sur moi, je le trouve vraiment bizarre ce soir, il ne m’avait pas habitué à une telle mise en scène, tout en ayant le corps en émoi, mon cerveau cogite encore, bientôt c’est sur il descendra réfléchir plus bas…

Benoît est nu, il caresse sa verge sur mon torse, enfin si je puis dire car je suis encore habillé, pas pour longtemps, Benoît s’occupe de la chose. Sa nudité est assaillante, bravache, arrogante, son sexe commençant à trouver une forme redressé, à mon tour je suis nu, mes fringues ont rejoint l’autre fauteuil.
– Je t’aime.. la chemise atterrît sur le fauteuil,
– Un peu, le tee shirt suit son voyage,
– Beaucoup, mon pantalon prend le même chemin. Chaussettes, slip… me voilà nu, mis à nu par ses mains, il me caresse, m’embrasse, s’occupe de mon sexe, l’élève au rang d’adorateur du ciel, il se baisse, je commence à comprendre, deux minutes de fellation, il se redresse, me pousse, je tombe sur le lit, un corps à corps est en route, nous roulons sur le lit, un coup dessus, une autrefois dessous, dans l’action, je bascule entre ses cuisses et entreprend cette fellation tant rêvé. Benoît allait m’offrir se que j’attendais, le fruit de son amour. On s’enlace, s’embrasse, caresses…

– Hubert… je t’aime, et tu le sais, le savais, t’en doutais. Ici, à Potsdam je scelle notre amour, j’imagine que tu te doutes du pourquoi, de cette déclaration, deux siècles plus tôt nos aïeux ont compris leur amour en cette ville, la tentative de mettre fin à la torture qui rongeait ton ancêtre, le mien qui ouvrait les yeux… Je leur rend hommage en déclarant ma flamme, mon amour, en t’ouvrant mon cœur, Hubert je t’aime et j’en suis sur nous irons loin ensemble. J’ai su dès notre rencontre que l’amour vivait en moi, que ses étincelles brillaient en nous, j’aurais aimé te le chanter, louer, annoncer au tout début, mais j’ai résisté, et l’idée de ce voyage a germé… Nous sommes présent avec le passé et nous bâtissons l’avenir, le notre, je suis fou de toi, je t’aime Hubert.

  A suivre

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