mardi 15 avril 2014

Benoît … (28)


 Pas le temps de lui répondre, ses lèvres avaient mangé les miennes, nos langues se mélangeaient, nouaient, le chemin d’Eros a ouvert ses portes en grand et nos corps s’y sont engouffrés. Je m’abandonne, devient féline, offre toute mon âme, tout mon corps qu’il prend avec  passion, tendresse et y exprime sa virilité. Je lui offrais à mon tour les fruits de l’arche d’alliance, il les accepta, dégusta, Benoît était heureux de ces partages. Je compris très vite qu’il était le maître du jeu, celui qui me porte dans le cocon de la jouissance.
La nuit a été torride, mon amour, amant me possédait, prenait, les tableaux du Kâma-Sûtra défilaient entre ses mains.
 L’aube glissait ses clins d’œil dans la pièce, nos corps étaient apaisés, trouvaient le repos, je m’endormais dans le creux de ses bras. Je crois que les rayons de l’extase pouvaient se lire sur nos visages tellement nous étions comblé d’amour.. Nos amours, celui de mon homme, il faut se rendre à l’évidence, il l’est, dans ses bras je me sens femme, m’abandonne comme une belle. Je repense à Dominique « Tu vois, qu’il y a bien un mâle et une femelle entre vous »… Bien sur, mais ce n’est pas tout a fait cela non plus.


Potsdam est le maillon manquant à notre amour, était devrais-je dire, la boucle est bouclée. Benoît est à moi, je le pressentais, cherchais, voulais, désirais, je suis à lui. Potsdam est la signature de notre vie commune, notre contrat, notre début, avenir. Dans cette suite, Benoît me donna toute son âme, je l’avais déjà, mais il me la délivre dans son intégrité, elle est ancrée, entrée dans ma chair. Les petits Chérubins jouaient de la harpe en jubilant de vivre nos jouissances, Cupidon avait lancé ses flèches et Eros ouvert le bal, nous croquions l’amour à pleine dents. Je ne pense plus à rien et m’endort. Dix heures s’affiche sur le réveil, Benoît a quitté le lit, j’entends le chant de la douche, le rejoins. Le garçon du room service nous apporte le petit déjeuner, mon ‘homme’ avait signalé notre réveil et le désir de reprendre des forces.

 
Photo de moâ!

A suivre

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