Hubert ne dit plus rien, gêné, courroucé peut être. Il ramassa ses attributs dans son caleçon et fini de s'habiller, passa un coup d'eau sur son visage comme l'avait fait son ami peut de temps auparavant, il mit sa veste et descendit rejoindre le jeune homme en salle commune. Meunier et Malvoisin étaient là aussi. Sur la table les plats, omelette, charcuteries, une assiette de haricot blanc du pain et de la confiture le tout accompagné d'une carafe de vin blanc et d'un pot de lait chaud.
Malvoisin alla s'occuper des chevaux, de les atteler au carrosse, les domestiques de l'auberge sanglèrent les malles sur la plage arrière, Benoît paya sa note, Hubert s'acquitta de la sienne et celle de Malvoisin dont il avait la bourse, Meunier en fit autant. Au moment de quitter les lieux, un homme d'un âge bien avancé s'approcha d'eux.
- Bonjour monseigneur, s'adressant à Hubert... permettez moi de vous offrir ces deux armes à feu, elles vous serons plus utiles qu'à mon tour, mon temps est compté et je ne peux plus m'en servir... non... ne dites rien mon jeune ami. De plus elles seront plus précieuses envers les brigands que vôtre lame. voilà... monseigneur...
- Hubert de Pompiac, serviteur monsieur, je m'incline devant ces amabilités et gentillesses.
- Ha!... j'ai connu autrefois des Pompiac en Quercy,... une bien noble famille.
- Mes aïeux, monsieur, quel honneur de croiser vôtre chemin, et de faire vôtre connaissance... monsieur?
- Excusez moi, je ne me suis pas présenté... Chevalier Jehan de la Tour Peissac.
- Enchanté, en effet vôtre nom ne m'est pas inconnu et vos exploits non plus, je suis très heureux et flatté d'avoir fait vôtre connaissance.
- De rien mon bon ami, le long voyage m'attend, il ne va pas tarder, ma route me ramène en Quercy pour y finir de bouger mes os.
- Vous m'en voyez navré, d'une telle vision pour ce temps qui vous est imparti, mais si quelqu'un a besoin de ses armes, je crois que vous êtes la personne la mieux placée pour en faire usage.
- Ne vous en faîtes pas pour moi, gentilhomme, j'ai une garde rapproché qui s'occupe bien de cela et croyez moi, je suis doublement satisfait que ce soit un descendant des Pompiac qui en bénéficie.
- C'est nous qui sommes heureux de vôtre présent, monsieur le Chevalier.
- Ah! j'oubliais, où allez vous comme cela?
- En Prusse, à Berlin, père à penser que de faire ce que l'on appel le grand tour me ferai le plus grand bien.
- Vous n'êtes pas arrivé, mon bon ami, attention dans cette région que vous traversée, tout n'est pas qu'amitié, je ne vous retarde pas plus et que Dieu vous protège.
- Merci encore , monsieur Le Chevalier de Peissac, qu'il en soit de même pour vous tout au long de votre retour et en votre séjours en Quercy.
Benoît salua l'homme, avec Hubert ils le quittèrent pour rejoindre l'équipage qui les attendait.
- Malvoisin, il faudra être vigilant, des gens peux scrupuleux écument les chemins. Prendre la route de Troyes est dangereuse, nous n'avons pas le choix, alors prudence, avez vous de quoi parer cette éventualité.
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Bonsoir Covix,
RépondreSupprimerUn cadeau qui pourrait se révéler fort utile. Espérons que nos deux héros n'auront pas à utiliser ces armes à feu, mais le voyage jusqu'à Berlin est encore long et seul toi sait ce qui les attends.
Bonne soirée... armée,
Amitiés.
Bonsoir Laurent
SupprimerEn effet, la suite le prouve, l'usage est de mise. Et le brouillon avance. C'est vrai que c'était long ses voyages à l'époque.
Bonne soirée
@mitié