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- En effet mon cher Benoît, le contrôleur général Orry donna des ordres à chaque intendant des provinces de mobiliser leurs ingénieurs des ponts et chaussées et d'opérer ces travaux, instruction du 13 juin 1738 , décision de la Corvée des chemins.
Il fallait que des hommes des villages, s'acquittent du travail cette corvée, mais cela souleva de nombreux problèmes, c'est pourquoi monsieur Trudaine fut charger de coordonner ce gigantesque chantier de travaux jamais réalisé en France.
- Nous n'en profiterons pas très longtemps, je vois poindre le relais à l'horizon, dit Meunier.
- J'en suis ravi, j'ai le fessier en compote!
- Hé bien... mon cher, il va falloir s'y habituer, il nous faut au moins trois semaines pour atteindre notre destination.
- Alors je le plein... et tous de rirent.
- Ah!... Benoît souhaitons que quelques mains douces nous les remettent en bon état et que nous soulevions leurs jupons pour récompenser le reste.
- J'espère bien que les donzelles ne seront pas trop farouches.
- Oh! je ne me fais pas de soucis, il y a bien quelques servantes dans ces auberges qui saurons s'occuper de cela, dit Meunier.
Le cocher tira sur le rêne et les chevaux de tête tournèrent à gauche pour entrer dans la cour du relais de poste, ils ne seraient pas seul, un autre carrosse, une mail poste, deux calèches, un char à boeuf et un fourgon étaient déjà alignés dans un enclos réservé. Le carrosse étant mit à l'arrêt, Hubert, Benoît et Meunier sortirent de la cabine. Le jeune marquis avait porté son épée à la ceinture et invita Benoît à en faire autant malgré qu'il ne fut pas de rang pour cela, mais l'ordre était tombé et il n'avait qu'à l’exécuter. Ils se dirigèrent derrière l'imposant bâtiment et assouvir un besoin naturel afin d'arroser la haie qui bordait un pré, puis ils prirent le chemin qui les fit franchir la porte de l'auberge, la salle commune grouillait de monde, il restait quand même des tables disponibles, une femme bien de sa corpulence, la poitrine généreuse les accueillit et plaça autour d'une qui ne demandait pas mieux que de servir. Elle servit d'office un pot de vin blanc et trois assiettes bien garnies de cochonnailles, un quart de miche qu'il allait ce partager, ainsi nos amis allaient faire ripaillent.
Malvoisin détela les chevaux, les mit à l'écurie, un seau d'avoine à chacun, s’emparant d'une brassée de paille, il les pansa et un peu plus tard, un seau d'eau pour les abreuver, il fallait attendre un peu que le ventre soit rempli et l'effort sensiblement retombé. Une servante s'approcha du carrosse qu'avait rejoint le cocher, elle lui portait de quoi se sustenter, le marquis avait donné des instructions pour cela, par principe il ne fallait pas laisser le véhicule sans surveillance...
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Bonsoir Covix,
RépondreSupprimerUne première nuit loin de chez eux pour nos deux héros, avant de reprendre la route.
J'aime bien le côté culturel de ton récit qui nous apprend des choses comme ces informations sur les ponts et chaussées, en parallèle de l'aventure principale.
Bonne soirée... culturelle,
Amitiés.