lundi 25 mars 2013

Benoît et le grand tour (35)

 
Il demanda à la patronne de lui fournir de l'eau bouillie et encore chaude, accompagné de nos aventuriers, il s'installa dans la chambre. Une soubrette à la chevelure brune se tenait à sa porté en cas de besoin. Les hommes ne manquaient pas de l'admirer. Le regard de Hubert et de Benoît étaient encore le plus appuyé.
Jugeant les plaies, le médecin s'occupa en priorité de celle de Malvoisin. Il la nettoya avec l'eau, la désinfecta avec de l'alcool dont il sorti un flacon de son sac en cuir, Malvoisin serra les dents en mordant un mouchoir. Une lame rougie au feu, il la déposa sur la plaie, un effet de cautérisation, c'est encore plus douloureux, il fallait le tenir fermement, une séance de torture!. Le médecin attrapa un pot d’onguent qu'il passa sur les plaies qu'il banda.
–   Pas d'efforts pendant quelques jours, surtout à vous, dit le médecin envers le cocher.
–    Ne vous en faites pas dit Meunier, je resterais à vos côté pour mener les chevaux, et si en cas de besoin vous pourrez gagnez l'habitacle.
–  Merci Meunier, mais je ne peux accepter cette deuxième idée, passe pour la conduite des chevaux, mais occuper votre place, ça je n'y consent.
  Malvoisin, si c’est moi qui vous l’ordonne, dit Hubert, Le feriez vous ?
     Heu ! je ne sais pas.
     Si cela doit être une nécessité, je vous l’ordonne.
     Dans ce cas monseigneur, je suivrai vos désirs.
  Parfait Malvoisin, je crois que c’est le cas, n’es-ce pas monsieur le médecin ?
    Comme vous le dites, votre cocher en aura besoin.
    Bon, c’est entendu.
 Le médecin s’occupa de la blessure de Benoît qui reçut pratiquement le même traitement, celle ci étant plus superficiel, demandant moins de précaution, il eu droit au feu de la lame afin de cautériser l’entaille, à l’onguent et un pansement de la même facture.
     Voilà, jeune homme, pas d’écart, mais vous êtes gaillard, tout ira bien.
 Hubert dédouana les frais du médecin, l’invita à partager un pot avec eux. Pendant que les gosiers prenaient le temps d’assouvir une soif certaine, Hubert conta l’embuscade dont ils furent victime et la déroute de leurs agresseurs.



















2 commentaires:

  1. Bonsoir Covix,

    Heureusement pour nous, la médecine a fait beaucoup de progrès depuis.

    Bonne soirée... soignée,
    Amitiés.

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  2. Bonjour Laurent,
    comme tu le dis... et le voyage n'est pas fini...
    Bonne soirée
    @mitié

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